Bilan Festival OFF 2013

On ne naît pas femme

‘On ne naît pas femme’ est le titre du spectacle que nous propose Katrine Horn et qui à travers différentes femmes de romans ou œuvres célèbres, nous parle de la condition féminine depuis plus d’un siècle..

Les Décaféinés

Les rires fusent dès leur première apparition. C’est vrai qu’ils sont drôles avec cet air de chien battu, ils mordent dans l’absurde avec une forme d’abattement désopilant. Je me suis surpris à rire à gorge déployée sur une de leurs chansons.

Poéziques

Et vlan ! Dès les premières notes, j'en prends plein la tartine. Au second morceau, je tape du pied, des mains, du cœur, quoi ! Comme tout le monde !

J'ai bien cru que le public dans son entier allait se lever et danser comme un seul homme ! Et cela pratiquement du début jusqu'à la fin.

Blues Brothers

Nostalgie du passé, envie de revivre une époque insouciante ?

Les « tribute to » ou concerts hommages fleurissent.

Le problème c'est qu'une copie ne vaudra jamais l'original et que là en l'occurrence, il ne suffit pas de mettre cravate, costume, lunettes et chapeau noirs pour faire revivre Les Blues Brothers.

Motobécane

Une mobylette bleue et un casque accrochés d'un côté et de l'autre d'un plancher pentu plantent le décor d'une chambre à barreaux, une cellule de prison où s'est retrouvé Monsieur Motobécane pour avoir recueilli Amandine âgée de huit ans qui fuyait le cercle familial pas très tendre avec elle. Grossière erreur de ce rêveur au cœur chaviré car chacun sait qu'on ne badine pas avec une mineure.

Les DéSAXés

Jazz ou classiques chanson française, tous les airs sont exécutés à la perfection, au saxophone bien entendu, qu'il soit soprane, alto, ténor ou baryton, mais pas que. Car tout dans leurs mains ou sur leurs lèvres devient instrument de musique, bouteilles, canettes et autres.

Zidani

Non, vraiment, je ne comprends pas. Je ne comprends pas la salle comble et la standing ovation finale pour un spectacle qui n'en est pas un ! Que dire ? Que dire devant une telle pauvreté, un tel manque de recherche ? Non, madame, un spectacle ce n'est pas ça.

Closer

Le spectacle est un sauvé par la mise en scène de Françoise Courvoisier, toute en retenue et pudeur en contraste constant avec la crudité des propos, et l'interprétation excellente des comédiens

Marie Tudor

Pascal Faber installe le drame de Victor Hugo comme on installe les pièces d’une partie d’échec autour du personnage de Fabiano Fabiani, courtisan désabusé, amant de Marie la Reine et de Jane la fille du peuple, fille adoptive de Gilbert l’ouvrier et dont il est follement amoureux.

Les jumeaux vénitiens

Séparés à leur naissance, deux frères jumeaux se retrouvent sans le savoir et par hasard dans la même ville pour y épouser leur belle. Autant les deux frères se ressemblent par l'apparence, autant leur personnalité est diamétralement opposée.

Nez à nue

Au commencement était le clown.

Ou plutôt la clowne.

Qui jaillit hors d’une trappe comme Vénus sortant des flots, apparaissant après une naissance symbolisée par un grand drap dont elle va s’extirper vêtue uniquement de son nez rouge et d’un string arlequin.

Constance

« Les mères de famille se cachent pour mourir » avec Constance, est un spectacle délirant, hilarant, désopilant, les adjectifs manquent tellement c’est drôle.

La liste de mes envies

Mikaël Chirinian et Anne Bouvier ont fait eux une superbe adaptation théâtrale de ce véritable conte de fées pour adultes, écrit avec de petits mots simples et qui nous parle de petites gens.

Le succès est là aussi au rendez-vous, le spectacle a fait salle comble pendant tout le festival.

Le clochard stellaire

Le comédien endosse avec passion et enthousiasme, la peau de Dieu, celle des hommes et du clochard « gardien de la voûte céleste ». Il vibre, il éructe, il convaint, il aboie cet homme-là qui aimerait que l’on devienne un peu des clebs libres mais gardiens d’étoiles !

Vivaldi et le Cardinal

Vivaldi et le Cardinal, retrace les vives discussions entre Vivaldi et le cardinal de la Sérénissime dans un spectacle bien construit alternant dialogues vifs et morceaux chantés, qui réjouira ceux qui aiment les compositeurs classiques et surtout Vivaldi.

Sur la route de Marilyn

Un spectacle bien construit qui nous fait découvrir la vraie Marilyn, que peu de gens connaissent. Une femme intelligente, cultivée, n'ayant pas peur de prendre position pour certaines causes. Tout cela caché derrière la petite fille en manque de père qui l'a traumatisé toute sa vie.

Cosi fan tutte

La Compagnie lyrique s'est donné pour but de rendre l'opéra accessible à tous.

Pour sa première réalisation, elle a d'emblée réussi son pari.

Leur version de l'opéra de Mozart est en effet des plus jubilatoires, alliant modernité de ton des intermèdes parlés, avec maints clins d'œil et anachronismes, tout en respectant à la lettre la partition de Mozart

Life

Octavio de la Roza, ex-danseur étoile de Béjart, met en images l'éternelle histoire d'Adam et Ève et le paradis perdu et nous voilà happés, saisis, confondus.

Évoluant aussi bien sur des morceaux classiques que sur des standards de la variété, il réinvente avec sa compagne Camilla Colella, le dialogue amoureux, les premières fois pleines d'espoir, le désir et la passion.

Oleanna

Sur une chaise, Carol, 20 ans, étudiante issue d'un milieu défavorisée d'une université américaine. Face à elle, John, professeur d'une quarantaine d'année, bel et beau parleur qui se veut quelque peu libre-penseur, sur le point d'obtenir sa titularisation et de franchir ainsi une étape décisive de sa promotion sociale.

Narcisse

Une pièce de jeunesse méconnue de Jean-Jacques Rousseau, inspirée d'Ovide, sur le thème éternel de Narcisse, tombé amoureux de sa propre image. Rousseau a tissé une double intrigue contemporaine à son temps autour de ce mythe : des histoires de cœurs, de mariages, de chassé-croisé amoureux, de quiproquos et de valets insolents et ivrognes. Rien que de très classique.

À vies contraires

Les quatre comédiens sont excellents, très à l'aise dans leurs personnages qu'ils rendent tout à fait crédibles, nous renvoyant une image acide du couple à l'aide de répliques incisives et de situations bien imaginées. La mise en scène dynamique exploite à fond le propos ainsi que le comique de situation

Hé ! Toi Gervaise

Conçue dans l'ivresse, Gervaise naît boiteuse. A 14 ans, avec son amant Lantier, un ouvrier tanneur, Gervaise a un premier fils, Claude, puis deux autres, Jacques à 16 ans et Etienne à 18 ans. En 1851, Lantier l'emmène avec Claude et Etienne à Paris. A 22 ans, après que Lantier l'ait quittée, Gervaise entre comme ouvrière blanchisseuse, rue Neuve de la Goutte-d'Or.

Julien Courbet

Dès qu'il entre en scène, sa présence sympathique, O combien !, illumine l'espace… Et pendant 1h15 ininterrompues, l'animateur dans une diction impeccable à haut débit va nous asséner ses coups de gueule à coups de têtes, à coups de gifles, à coups de poings, à coup d'humour, griffant avec bonheur les idées préconçues que nous avons de la TV.

Mangez-le si vous voulez

Folie meurtrière, phénomène de groupe, hystérie collective. L'horrible force d'une foule déchaînée.

Qui peut se déclencher n'importe quand, n'importe où, à n'importe quelle époque, pour peu que des circonstances particulières jettent en pâture un bouc émissaire. Quand l'homme devient monstre.

LB 25 (Putes)

LB25 : le numéro sous lequel avait été enterrée une jeune prostituée inconnue. Car c'est de prostitution qu'il s'agit, une prostitution que nous montrent sans voyeurisme tape à l'œil, sans racolage sordide, sans vulgarité de bas étage la comédienne Valérie Brancq et le metteur en scène Olivier Tchang-Tchong.

Les Irrévérencieux

Quel spectacle étonnant ! Qui mêle avec bonheur divers ingrédients, un peu de Commedia dell Arte, de la beat box, du hip hop, le tout saupoudré d'une histoire très actuelle aux allures de contes de fée.

Quand la nuit tombe

Ils sont deux. Hommes de la rue. Clochards. Voix rocailleuses, barbes en friche, carrures impressionnantes. Ils pourraient être les rois vaincus d'une longue et sanglante bataille. Mais ce sont deux clochards. Deux dérives. Appuyés sur ces blocs de ciment et cherchant appui l'un sur l'autre. Ne le trouvant pas toujours.

Hannah Arendt : Exil atlantique

En 1941, Hannah Arendt, philosophe juive allemande se retrouve trois mois à Lisbonne avant de s'embarquer pour les Etats-Unis. La guerre dévore l'Europe, bientôt le monde, elle vient de s'échapper d'un camp de transit pour femmes sur le territoire français. Elle attend.

La maîtresse en maillot de bain

Gros succès depuis deux ans, cette comédie continue de séduire le public et la salle des Béliers affiche complet chaque jour.

Il faut dire que l'auteur a le don des répliques qui font mouche et nous présente quatre personnages très typés propres à déclencher les rires : la frustrée, le timide, celui qui se veut séducteur et une psy assez novice.

Scapin sauve la farce

Hervé Devolder se livre ici à un véritable challenge qui demande maîtrise et savoir-faire sans faille  avec Les fourberies de Scapin  de Molière en version seul en scène !

Un sacré culot !

Pari réussi et haut la main.

L'étranger

« Nous sommes tous des condamnés à mort ».

Alger. 1942. Procès d'assises. Meursault,l'anti-héros par excellence, est confronté à ses juges… et au regard des jurés, en l'occurrence les spectateurs.

Un café, l'addition

Après une ouverture en musique démarre une scène de ménage où un malheureux jeune homme est complètement phagocyté par sa compagne. Comique de situation, de répétition, c'est bien vu et on rit souvent.

La Carte du Temps – Trois visions du Moyen-Orient

Trois histoires comme trois portes ouvertes sur la folie des hommes, une folie appelée la guerre. Tout se déroule dans un carré délimité au sol par une bande blanche continue. Un espace vide mais cerné par ces murs virtuels qui deviendront réels pour chacune des pièces.

Naïf

Un univers noir, moderne, en lisière, comme un clin d'œil peut-être à la crise espagnole de la construction immobilière : des ruines abandonnées qui ne sont que des espoirs en attente.

La mauvaise voie

Nous sommes dans les années 50 – ravissants costumes de l'époque – et une vilaine promotrice veut créer la première autoroute en expropriant bien sûr ce qui se trouve sur son passage. Dont un cabaret, le Macadam. Bien sûr l'amour viendra tout contrarier.

zOrozora

C'est drôle mais c'est surtout musicalement brillant car ces trois olibrius sont en fait de redoutables musiciens à la solide formation musicale, capables de jouer en virtuoses tout en se livrant à de pitoyables pitreries !

Orfèvres en autodérision, ils cabotinent à qui mieux mieux pour chacun emporter les faveurs du public !

D'Artagnan hors-la-loi

La compagnie Afag (Au fond à gauche) a plus d'un tour dans son sac.

Elle nous propose une version des trois mousquetaires à faire se retourner Alexandre Dumas dans sa tombe, retourner de rire bien entendu.

L'incroyable destin de René Sarvil, artiste de music-hall

René Sarvil, vous connaissez ?....

Eh bien, non me direz vous et pourtant, si on vous fredonne « Le plus beau de tous les tangos du monde, le chapeau de Zozo, le Noël des petits santons, Adieu Venise provençale », ah oui, vous exclamerez-vous.

Nanine ou comment faire avec les filles pauvres quand elles sont belles

Assurément voilà une version de Nanine que n'aurait pas désavoué Monsieur de Voltaire tant Laurent Hatat, le metteur en scène, a su en faire ressortir tout le sel en mettant l'accent sur les idées qu'elle véhicule, condition de la femme, égalité entre les hommes. Mais sans manichéisme, sans leçon de morale, en cultivant l'ironie et l'humour.

Le jour où je suis devenue chanteuse black

Divertissant et plein de charme, ce spectacle musical est mené tambour battant par Caroline Devisme qui chante, joue et danse avec un plaisir non dissimulé et très communicatif.

Cette jolie blonde aux yeux bleus, native du Pas de Calais, découvre à huit ans et de façon inopinée, ses origines afro-américaines.

La paix des étoiles

Tout est beau dans ce spectacle : la chorégraphie, les corps des danseurs, les costumes, la musique. Tout est inventé pour emmener l'imaginaire du spectateur à la rencontre des étoiles dans une galaxie somptueuse.

Danser Baudelaire

Du sable. Des tableaux éphémères qui se construisent puis se déconstruisent sous nos yeux, créés dans le sable par les doigts agiles de Marina Sosnina. Paysages étranges et fantasmagoriques, personnages étonnants, animaux irréels. C'est un mariage fou et d'une beauté intemporelle que ce spectacle, superbe alliance des mots et des gestes, union parfaite des signes et des sons.

Ils me prennent la tête (Louis XVI, 1793)

Le jeune Laurent Bariohay nous présente avec un talent certain un roi qui ne voulait pas l'être, à l'écoute des nouvelles technologies que lui présente un certain Mr G et qu'utilise avec délice son compositeur Mozart !

Le Roi nu

Le Roi Nu est inspiré de trois contes d'Andersen : Le porcher amoureux, La princesse au petit pois, Les habits neufs de l'Empereur. Une princesse tombe amoureuse d'un garçon porcher, mais le roi son père veut la marier au roi voisin qui ne se soucie que de lui et de son apparence.

Tu penses donc je sais

Dès le départ, on est séduit par la franche sympathie qui émane du personnage… sans oublier que la séduction fait partie de l'arsenal efficace des mentalistes. Franck Truong évolue avec aisance et conduit son public là où il le veut.

Viel chante Barbara

Dès le début, l'ambiance est posée, rouge, feutrée, intense. Le chanteur, voix chaude et puissante teintée d'une immense douceur, prend possession du lieu et de ceux qui l'occupent pour un temps. Avec Thierry Garcia à la guitare, il imprime son rythme, il entraîne le public derrière un voile de charme !

ParadOxe(s)

Ce n'est donc pas un spectacle à proprement parler, mais une vraie conférence ayant dans le cas présent trait au monde du spectacle et plus précisément sur son système de production et de diffusion.

Dany Mauro

Dany Mauro, vous le connaissez ?.... vous l'avez certainement vu chez Patrick Sébastien, où bien avec Anne Roumanoff, où ailleurs, c'est un de nos imitateurs qui monte et qui gagne à être connu.  

Dreyfus, l'amour pour résister

Tout le monde connaît l'Affaire Dreyfus, monstrueuse infamie judiciaire qui déchira la France à la fin du 19ème siècle. Par contre, nous ignorons comment l'homme Dreyfus vécut de l'intérieur, d'abord l'ignominieuse accusation de trahison puis la condamnation au bagne précédée de la dégradation publique du capitaine de l'armée française.

Water Soul

C'est superbe, il n'y a qu'à se laisser porter, envoûter, retrouver à travers eux une foule d'émotions, la joie, la peur, la peine, nos questions.

Opéra Pastille

Ils sont quatre, deux chanteurs une chanteuse. Voix lyriques.

Diva loufoque au fort tempérament. Ténor puissant. Baryton d'anthologie.

Plus un pianiste virtuose à l'allure ahurie.

À eux quatre ils exécutent – dans les deux sens du terme – un concert ahurissant, burlesque, décoiffant et éminemment jubilatoire.

Olivier Laurent : Jacques et les autres

Dès les premières phrases musicales, dès les premiers mots, je suis frappé par l'exactitude de la voix et des gestes d'Olivier Laurent. Son interprétation est tout simplement remarquable. L'imitation est sans faille. Les spectateurs ne se priveront pas à chaque chanson de manifester leur joie.

Et Vian à nous 3

Encore un spectacle sur Boris Vian me direz vous !... Et bien non, celui là sort du lot de par sa qualité et son originalité. Un brillant hommage au grand Boris à travers ses textes et surtout ses chansons admirablement interprétés par trois artistes formidables

Salle 6

Dès les premières secondes le décor est planté dans une atmosphère qui vous agrippe et vous tenaille jusqu'à la fin.

Dernière décennie du XIXème siècle, nous sommes dans la salle 6 d'un hôpital d'une bourgade russe où sont enfermés les fous.

Dans ce lieu rudimentaire et crasseux, sont placés sous la garde d'un infirmier, plus cerbère qu'infirmier, quatre malades plus ou moins alités...

Il était une fois... le petit Poucet

Il était une fois, i y a bien des années, un auteur, Gérard Gelas, qui avait su garder une âme d'enfant. Il est une fois une jeune compagnie au joli nom poétique de L'éternel été qui s'en empare avec fougue et talent.

Sacco et Vanzetti

Ils nous avaient habitués à les applaudir dans un registre plutôt comique. Avec Sacco et Vanzetti, ils se révèlent dans un univers dramatique où ils sont tout simplement époustouflants.

Roméo hait Juliette

Si vous n'avez pas encore vu «  Romeo hait Juliette » courez y sous peine de rater quelque chose !... Gilles Ramade revisite la pièce de Shakespeare avec un humour délirant, bien servi par de fabuleux comédiens qui savent tout faire, chanter, jouer, danser y compris des claquettes,   dans une version théâtre dans le théâtre des plus réjouissantes.

Dans les draps de Morphée

Cédric Chapuis nous raconte l'histoire d'un viol et surtout de ce qu'il advient ensuite quand la victime trouve le courage de porter plainte. Il ne nous épargne rien, ni l'humiliation de l'examen médical d'une jeune femme déjà traumatisée, ni le peu de considération de certains policiers, ni la vie privée étalée sur la place publique, ni la machinerie judiciaire totalement incompréhensible pour le profane.

Philippe Guillard chante Léo Ferré

Ce soir, j'ai entendu Guillard, j'ai vu Ferré ! Philippe – et Léo dans ses tripes – revisite le poète anarchiste avec une intensité rare, proche des tonnerres tziganes. Philippe Guilard, comédien-chanteur inspiré de la belle chanson française, signe là un spectacle de grande qualité.

La nostalgie de Dieu

Aujourd'hui,  j'ai rencontré dieu, mais un dieu diaboliquement irrévérencieux ! À faire pâlir les pucelles barbues des Versets Sataniques. Mais bon sang, que ce fut bon ! Bon de rire, bon de pénétrer dans l'univers de l'auteur belge de bandes dessinées Marc Dubuisson qui nous offre là, dans cette adaptation théâtrale de quoi nourrir d'humour gris-foncé nos méninges déshydratés.

L'écume des jours

L'écume des jours est un brillant hommage à Boris Vian, adapté, mis en scène et interprété par Carole Ventura. Elle nous fait revivre à travers tous les personnages qu'elle interprète avec talent, l'histoire de Colin, qui veut tomber amoureux, et qui rencontre Chloé. Leur histoire d'amour sera aussi forte que bouleversante, jusqu'à la mort de cette dernière.

À table

L'histoire est simple, un frère et sa sœur préparent une danse pour l'anniversaire de leur grand père, et petit à petit l'on découvre des secrets de famille. Ces secrets vont créer des situations drôles et mouvementées.

Copines comme cochonnes

Sur un texte de Coco Label et une mise en scène de N'Cassa Dre, Cassandre Natali, Marie Aline Giraud et Lucille Brunel vous feront partager leurs manières de voir la vie avec des situations très cocasses, et certaines révélations qui vont faire que cette nuit va bouleverser leur vie.

Une journée particulière

Ceux qui ont vu le très beau film d'Ettore Scola, découvriront  une très belle adaptation de ce film culte. L'histoire se passe à Rome en 1938 où toute la ville assiste à la rencontre d'Hitler et de Mussolini.

Valise Blues

Valise Blues nous emmène à travers ses textes parlés et ses chansons, dans le monde du blues avec les grands standards de Ray Charles, Louis Armstrong, Robert Johnson et bien d'autres.

Brassens n'est pas une pipe

Ils sont cinq, cinq farceurs déjantés, qui chantent, jouent de la musique, se déchainent, dans un tourbillon de trouvailles hallucinantes. Le tout sur un rythme effréné ! Imaginez : 17 chansons, autant d'introductions mises en bouche par l'excellente Susanna Lastreto, le tout en 1h 20 ! C'est beau, c'est bon, c'est bien !

Sylvie

Gérard de Nerval écrivit « Sylvie » alors qu'il était en proie à une étrange folie qui le porta au paradis des romantiques. Il fallait beaucoup de passion à Yves Charreton pour adapter et mettre en scène sous forme de comédie un texte d'une telle intensité. Bravo Monsieur.

Les pompières poétesses

Et voilà cinquante minutes de pur bonheur qui s'enchaînent, de Prévert à Hugo en passant par Verlaine, l'étincelle de la poésie brûle dans les yeux de deux complices qui sautent de texte en texte avec une aisance déconcertante. On y retrouve-là la fascination des pyromanes !

La gueule de l'emploi

Des one man show et one Woman show, il y en a beaucoup au festival d'Avignon, mais là avec Zaïa c'est autre chose. On découvre des personnages très différents de par leurs métiers, mais que l'on croise tous les jours. La concierge, l'attachée de presse, la directrice commerciale, la comédienne, la prostituée et plein d'autres encore, admirablement interprétées par Zaïa, qui nous montre tout au long de son spectacle, ses qualités de comédienne.

Entrez et fermez la porte

Un spectacle interprété par sept jeunes comédiennes non seulement très jolies, mais bourrées de talent, qui vous transportent dans le monde souvent impitoyable du cinéma, où il y a beaucoup d'appelées et peu d'élues !

Duo Philo filé

Si vous souhaitez vous rafraîchir les méninges juste avant l'apéritif rendez-vous à 11h 30 au théâtre Thy. Là , vous découvrirez comment philosophie et poésie se mettent en scène autour du « moi » avec émoi mais sans voile ni falbala ; comment humour et profondeur jouent à cache-cache avec les mots, les concepts, les pensées sans jamais vous prendre la tête.

Les Jeanne

Les Jeanne, cela vous rappelle sans doute quelque chose ?... Eh ! Oui,  c'est un spectacle qui a tenu l'affiche avec succès plusieurs années à Paris et en tournée. Aujourd'hui, j'ai vu non pas une reprise, mais un nouveau spectacle de qualité, où ces deux JeanneE, apportent des réponses aux questions auxquelles sont confrontées les femmes d'aujourd'hui !

L'été Chusingura

L'une des grandes qualités du Festival d'Avignon est d'offrir, au travers de spectacles venus des quatre coins du monde, l'opportunité de plonger dans les civilisations les plus exotiques. Avec l'Été Chushingura le spectateur est transporté, par le biais de la danse, au cœur de la culture japonaise.

Jean Cocteau /Anna Prucnal

Diaphane et sensuelle, elle tient la scène plus d'une heure durant, étourdissante, magnétique ! Elle ne joue pas ! En réalité, elle est authentiquement Anna PRUCNAL, la Diva aux mille facettes, à la ville comme à la scène. Elle nous offre Cocteau sur un plateau d'amour et sa présence étincelante irradie un public qui restera longtemps après envouté, voire hypnotisé !

Régis Mailhot

Dès les premiers mots, la sentence frappe. Tout y passe, la France vendue au Qatar, le mariage pour tous, la politique bien sûr ! Régis MAILHOT égratigne avec sa plume d'esprit libre. Volontiers sarcastique jamais méchant, il fait le ménage dans nos méninges. Pour une fois, l'humour est le désespoir de la politesse.

Travail, famille, poterie

Après un début où elle nous démontre qu'elle possède parfaitement l'art du mime avec une parodie d'émission des années 50 (et l'image de la femme correspondant à l'époque), elle enchaîne les sketches qui nous présentent une galerie de personnages hauts en couleurs.

Deux petites dames vers le nord

En résumé, deux sœurs se donnent pour mission de porter les cendres de leur mère jusqu'à la tombe du père défunt, enterré quelque part, à Amiens. Voyage existentiel, où chaque mot est en harmonie avec le geste, avec la lumière, avec la contrebasse (qui contre-chante) ; la mise en scène est sobre, efficace.

Old Man Show

Jean Claude Deret est le père de Thierry la Fronde. Il est également celui de Zabou Breitman et celle-ci lui a concocté une fête d'anniversaire peu ordinaire. Avec la complicité de Gérard Gelas, directeur du Chêne noir, elle lui laisse pour deux soirs, les 11 et 19 juillet, son créneau de 18h pour qu'il retrouve le plaisir d'être sur scène face à un public.

Kiss Richard

Là, il entre en scène seul à jouer tout ! Marc CITTI s'inspire librement de Richard III, il campe avec brio, avec générosité tous les personnages et tous ceux qui le hantent, il les habite, les ménage, les détruit, il est dedans. Bravo !

Le monte-plats

C'est le royaume du non-sens et de l'incommunicabilité, une spécialité d'outre-Manche.

Le texte d'abord, d'une simplicité absolue, doit avec le langage de tous les jours, permettre la mise en abîme des deux personnages dans un drôle de jeu d'une banalité désespérante.

Un huis-clos parfaitement rendu, l'étrange face à face de deux hommes, Ben et Gus, qui, dans une pièce en sous-sol, avec simplement deux lits, att

Album de famille

Une famille. Le père, la mère, le frère, la sœur.

Pendant 1h30 nous allons feuilleter leur album en chansons depuis la rencontre des parents en passant par la naissance des enfants avec la jalousie du grand frère, l'adolescence, les conflits, les disputes, les repas de famille et par-dessus tout l'amour.

Body Platform: Cabinet anthropomorphique

Des tiroirs blancs empilés. Trois danseuses un danseur.

Pendant une heure, ils vont s'emmêler, se séparer, les corps roulent, s'enroulent, se déroulent, jouent avec les tiroirs qui paraissent ne faire qu'un avec leurs corps.

Les mouvements sont lents, soigneusement étudiés, les mains caressent, s'envolent, les têtes s'appuient, les corps s'emboîtent

La compagnie des spectres

Un inventaire. Un double inventaire. Celui que fait l'huissier du pauvre mobilier d'une mère et sa fille avant une expulsion. Et l'inventaire des fantômes du passé.

L'histoire et l'Histoire. Toujours intimement mêlées.

Le texte fort, celui de Lydie Salvayre, très imagé, empreint de subtilités, avait depuis longtemps attiré l'attention de Zabou Breitman qui n'a eu de cesse de l'adapter pour la scène.

Le résultat est époustouflant.

Inconnu à cette adresse

On est en 1938. Kressman Taylor publie une œuvre visionnaire qui relate la correspondance entre un marchand d'art juif établi à San Francisco et son ami et associé rentré en Allemagne en 1932 et qui va peu à peu adopter l'idéologie nazie.

C'est un texte fort, puissant, bouleversant. Cela nous parle d'amitié. D'idéologie. De ce qu'il peut advenir d'une amitié lorsqu'elle se heurte à une certaine idéologie.

Frozen

Frozen est une œuvre majeure de Bryony Lavery.

C'est une œuvre forte et dérangeante par son sujet, des plus délicats qui soit : un pédophile viole et tue des petites filles, et par la façon dont il est traité.

Ce crime est en effet celui qui par-dessus tout glace le sang et pour lequel on ne peut éprouver aucune pitié.

Antoine Duléry

Le public connait surtout Antoine Duléry pour ses rôles sur grand ou petit écran.

On sait moins qu'il est aussi comédien de théâtre et qu'il possède le don de l'imitation.

Il en donne une preuve magistrale dans le spectacle qu'on peut voir actuellement au Chêne noir à Avignon.

Les mangeurs de lapin

C'est un public nombreux, ravi et plus qu'enthousiaste qui a accueilli la générale de ce spectacle hors norme.

Il faut dire que ce trio de quatre a de quoi réjouir même les âmes les plus chagrines.

Imaginez un cirque qui n'en est pas vraiment un ; un orchestre composé d'un seul musicien; des éléphants qui dansent le cancan ; un fakir maigrichon ; un grand écossais qui jongle merveilleusement ; un Monsieur Loyal plutôt rondouillard et maladroit

Pour un oui pour un non

Comme souvent chez Nathalie Sarraute, le point de départ est infime, dérisoire : il s'agit juste d'une façon de traîner sur un mot et d'une pause avant de finir la phrase. D'où cette brouille entre deux amis. L'explication tarde à venir. Nous sommes dans le domaine du non-dit, justement

Tom à la ferme

Ne vous fiez pas à ce titre à l'allure de plaisante littérature enfantine.

Car voilà une histoire d'amour, de mort, de haine, de mensonges, de faux-semblants. L'histoire d'un deuil rendu impossible.

Une pièce forte, violente, dérangeante, marquée de l'écriture coup de poing de l'auteur québécois Michel Marc Bouchard que la mise en scène efficace et très travaillée de Ladislas Chollat épouse parfaitement.

Jaurès assassiné deux fois

Il était inévitable que la route de Pierrette Dupoyet croise un jour celle de Jean Jaurès.

Dans la peau de Louise, l'épouse du grand homme, elle nous emmène à la rencontre de celui qui fut lâchement assassiné un jour d'été 1914, quelques jours avant la déclaration de guerre, lui l'homme qui défendait la paix.

Le tigre bleu de l'Euphrate

Premier spectacle, premier coup de cœur.

Le travail est en effet remarquable.

Point de costumes ni de décors cherchant à rappeler l'époque d'Alexandre le Grand. Point d'utilisation intempestive de vidéos et autres moyens techniques à la mode.

Non, a simplicité extrême,  juste le plateau nu avec uniquement à jardin une estrade où sont installés divers instruments à percussion.

La pitié dangereuse

Pas facile d'adapter le roman de Stefan Zweig, pavé de quelques 380 pages. Elodie Menant le fait avec bonheur, élaguant avec justesse pour ne garder que le huis-clos des sentiments dans une atmosphère tendue où l'émotion va crescendo, mettant l'accent sur les rapports humains, l'influence des conventions sociales et le poids du regard des autres.

Colorature

New York, 1964, au piano d'un club de jazz en vogue, Cosme Mac Moon, nous fait revivre avec nostalgie les douze années de son étonnante collaboration dans les années 30, comme accompagnateur de la riche héritière américaine Florence Foster Jenkins, qui s'improvisa soprano colorature. Cette femme hors du commun, pétrie de convictions, décide tardivement de réaliser son rêve contrarié d'être cantatrice et bien que chantant faux et s'autorisant des fantaisies rythmiques, elle devint incroyablement populaire au fil des récitals.

La putain de l'Ohio

L'auteur israélien, Hanoch Levin n'a pas l'habitude de faire dans la dentelle. Ses pièces ont souvent suscité indignation et censure, comme « Les souffrances de Job » ou « Le patriote ».

Son univers violent, sombre, sans concession ne pouvait que séduire Laurent Gutmann, metteur en scène exigeant et audacieux.

Déshabillez mots

Mon Dieu quel plaisir ! Quel plaisir que ce spectacle, en des temps où notre langue française est si malmenée, bafouée, trahie voire oubliée.

Partant de leur émission radiophonique où elles convoquaient les mots à leur micro, Léonore Chaix et Flor Lurienne ont conçu un véritable petit bijou pour la scène. La metteuse en scène, Marina Tomé, les a parfaitement accompagnées dans cette entreprise et par la grâce de ce trio inspiré les mots prennent corps devant nos yeux.

Laisse tomber la neige

Au fil des ans – 30 années déjà qu'elle est fidèle au Festival –, Pierrette Dupoyet est incontestablement LA grande dame de cette manifestation, LA Dupoyet comme disent les habitués ceux qui la suivent depuis tout ce temps et qui ne manquerait ses spectacles pour rien au monde.

Elle en fait encore une fois la preuve en jouant dans trois spectacles : L'orchestre en sursis, au Bourg Neuf à 11h, Laisse tomber la neige à 14h30 à l'Albatros et Les parias chez Hugo à La Luna à 18h20. Une véritable performance.

Adèle a ses raisons

Toute la famille est réunie pour les obsèques d'Adèle, la centenaire.

Mais voilà qu'Adèle bouge, Adèle se lève et vient vers eux tous, jeune et belle dans sa robe rouge.

Et devant ses héritiers tour à tour surpris, amusés, scandalisés, elle va se raconter et ils vont découvrir une Adèle qu'ils ne connaissaient pas.

Alors bien sûr, les fils de la mémoire s'emmêlent, les souvenirs s'enjolivent.

La dame d'Ithaque

Dans "La dame d'Ithaque" créée en 1978, au Lucernaire, sous le titre de "Lady Pénélope",  Isabelle Pirot et David Pharao ont voulu rendre hommage à Pénélope, figure légendaire de l'Odyssée, quelque peu négligée par Homère, sensé en éprouver le regret. Ainsi sur un mode très inattendu nous la découvrons depuis l'aube de sa vie jusqu'au retour d'Ulysse, à travers un voyage intemporel, voire surréaliste, puisque l'héroïne enfant se retrouve à "L'école des fans" de Jacques Martin et poursuit son existence au VIIIéme siècle av J-C, à travers de nombreux épisodes alternant humour et émotion.

L'écume des jours

Si vous avez été déçu par le film, courez au Clavel voir l'écume des jours, une adaptation superbe, virtuose, de l'œuvre culte de Boris Vian, portée par une troupe exceptionnelle, la compagnie Charles est stone.

Avec la fougue et l'enthousiasme de la jeunesse, ces cinq là bourrés de talent ont su sans grands moyens retrouvé l'âme et l'esprit de l'auteur, l'atmosphère de l'époque, le style zazou ponctué de classiques du jazz.

Morts sans sépulture

Ces jeunes comédiens livrent une superbe version de l'œuvre de Jean Paul Sartre à laquelle ils parviennent sans la trahir à donner une résonnance très actuelle.

Car les thèmes chers au philosophe, engagement, liberté, mort, responsabilité de chacun, engagement, avec les questions existentielles « Sommes-nous responsables de nos actes, doit-on tout sacrifier pour une cause, quelle est la part d'orgueil dans ces choix » et l'éternel « qu'aurais-je fait à leur place » sont toujours d'actualité.

On a fait tout ce qu'on a pu mais tout s'est passé comme d'habitude…

Philippe Fenwick conçut un projet fou de tournée théâtrale entre Brest et Vladivostok. Dire les complications auxquelles il dut faire face, les démarches entreprises, les promesses faites et non tenues, le découragement succédant aux moments d'exaltation, dire tout cela serait impossible. Pas pour Fenwick qui en fait aujourd'hui un spectacle : spectacle un peu mégalo, certes, puisque c'est l'auteur-metteur en scène qui occupe principalement la scène..

L'hôtel des Roches noires

Vous désirez vous évader, oublier votre quotidien, rêver ? Précipitez-vous à  l'hôtel des Roches Noires.

Cette comédie musicale est une vraie bouffée d'air frais, bel exemple du savoir-faire des compositeurs, auteurs, interprètes, metteurs en scène français.

Une bande de joyeux fantômes, espiègles et follement sympathiques, nous racontent leurs histoires et leurs rêves de voir l'hôtel abandonné qui les abrite reprendre vie.

Le lien

Amanda Sthers, l'auteur du célèbre « Le vieux juif blonde » commet encore une de ces oeuvres fortes et dérangeantes dont elle a le secret.

Elle nous parle ici du dernier tabou qui peut encore exister dans notre société si permissive, l'amour charnel entre un frère et une soeur.

Mais là  rien de vulgaire ni qui inclinerait au voyeurisme le plus abject.

Le boxeur

Québec est né avec le corps d'un gorille, la société et sa famille le lui rappelleront trop souvent: « Tu vas devenir boxeur ! Hey grand et gros comme ça pour ton âge...». Mais il a l'âme d'un King Kong, il voudrait être un poète. Violenté à  l'école, raillé par les filles, il contient tout acte d'agressivité physique, maitrisant sa colère, jusqu'au jour où le regard dédaigneux et méprisant d'une belle femme, celui de trop, déclenche l'explosion de ses années d'humiliations rentrées.

Binômes

Binôme est la rencontre entre un auteur de théâtre et un scientifique. Une forme conçue par Thibault Rossigneux pour que la science devienne une source d'inspiration pour les auteurs de théâtre contemporain. Une sorte de challenge aussi puisque la création de ces spectacles se déroule suivant un protocole extrêmement précis - digne des protocoles en usage pour les expériences scientifiques.

Le nazi et le barbier

Au moment où le cinéma fait revivre Annah Harendt et sa théorie de la banalité du mal, un spectacle magnifique et éprouvant nous emmène sur les mêmes chemins.

Il nous raconte l'histoire de Max Schultz, pur Aryen qui prendra après la guerre l'identité de Itzig Finkelstein, son voisin et ami qu'il a froidement assassiné ainsi que toute sa famille.

Tonycello

Joues de poupon, oeil malicieux et étonné sous une tignasse bouclée, Antoine Payen, devenu Tonycello, sorte de Pierre Richard musicien, va se débattre pendant une heure avec son texte, des objets divers et son violoncelle. Car tout se ligue contre lui et c'est dans un joyeux fatras qu'il débute son spectacle pour la plus grande joie du public.

Les copains d'abord

Depuis le trentième anniversaire de la mort de Georges Brassens, ont fleuri nombre de spectacles qui lui sont consacrés.

Celui que propose le groupe « Les copains d'abord » est un véritable petit bijou.

Le choix des chansons, l'équilibre entre les voix, les parties jouées et celles chantées, les bandes sons d'origine qui nous permettent de réentendre la voix de l'artiste disparu, les arrangements musicaux, tout est parfaitement créé et réalisé.