Lourde chaleur d'un 15 juillet. Avignon cherche l'ombre. Le Centre Européen de Poésie d'Avignon ouvre ses salles directement sur la rue.

J'entre. Mélange de bibliothèque et de musée. Quelques statues d'art primitif m'observent d'un coin d'argile. Tout ça sent bon la culture.

Juliette Allauzen et Delphine Biard, comédiennes, investissent les lieux. Le spectacle commence. De façon interactive… avec le public !

Et voilà cinquante minutes de pur bonheur qui s'enchaînent, de Prévert à Hugo en passant par Verlaine, l'étincelle de la poésie brûle dans les yeux de deux complices qui sautent de texte en texte avec une aisance déconcertante. On y retrouve-là la fascination des pyromanes ! Le feu se transforme en poésie, la poésie s'étend comme aspirée par des spectateurs assoiffés de belle écriture.

Mais ne brûlons pas les étapes…. Les Pompières-Poétesses sont là. Merci pour leur spontanéité, leur générosité, leur talent. À bientôt, de les revoir.

 

PierPatrick