Dernier jour

Visite du domaine et repas gastronomique

One–hit Wonders

Dès son entrée, on sent l’énergie qui traverse ce petit bout de femme. Elle descend les gradins, transperçant les spectateurs de son regard aigu. Et la voilà sur scène et commence un show plein d’une force incroyable qui retrace peu ou prou les grands moments de la carrière de l’artiste, véritable diva en Espagne aussi renommée que Pina Bausch et dont on s’étonne que la France l’ignore.

Origami

On a tous sans le savoir pratiqué l’art de l’origami lorsque nous fabriquions enfant des cocottes ou des bateaux en papier, l’origami étant le nom de cette technique de pliage du papier. Silvain Ohl le fait, lui, avec des containers ! Et c’est stupéfiant de voir cette énorme machine de quarante pieds se déplier comme un jouet sous nos yeux, changeant lentement de formes dans un grincement de tous ses câbles.

Il falso convitto

Inspirée par le banquet donné le 15 Août, 1688 par Gian Lorenzo Bernini et son assistant Carlo Fontana à Rome, Alice Delorenzi a imaginé une extraordinaire installation où les machineries spectaculaires rivalisent d’ingéniosité et d’inventivité avec les scènes consacrées à la nourriture et aux excès de la société de consommation.

Pleurage et scintillement

Un bar. Des dizaines de chaises éparses, comme après un bal. Un homme ivre, qui titube, rampe, se bat avec les chaises, rit sans raison apparente. Une femme serrée dans un trench rouge, toute mouillée de pluie. Voilà le départ d’une rencontre dont on ne saura jamais si elle est réelle ou fantasmée, une rencontre entre un homme et une femme qui se cherchent, se trouvent pour mieux s’éloigner ensuite.

Le sacre du printemps –
A Haptic Rite

Ce n’est pas vraiment un spectacle que propose le performer Kenji Ouellet plutôt une expérience  qui utilise un sens peu utilisé au théâtre : le toucher. Quatre spectateurs, quatre artistes. Des spectateurs qui n’en sont pas vraiment puisqu’ils ont les yeux bandés et que le ballet va se dérouler sur leur corps...

Mas Sacre

Surfant sur le jeu de mots en référence à l’œuvre de Nijinski sur la musique de Stravinsky qualifiée à sa création de Massacre du printemps, elle crée un ballet d’une force implacable qui pourrait tout aussi bien s’appeler Le massacre des innocents.