DANLOR L’INSOLENT ROLAND GARROS

 

Espace Roseau

Rue des Teinturiers
84000 – Avignon

du 7 au 30 juillet

à 11h40

relâche les 12,19,26

 

Danlor, l’insolent Roland Garros loupe 

 

Roland Garros était un individu hors du commun, très jeune déjà on sentait l’individu combatif qui sommeillait en lui.

Il débute au tennis avec les Quatre Mousquetaires.

Mais c’est au moment où il devient adulte que se développe parallèlement son goût pour les voitures de sport et les avions.

Tout de suite, il veut faire son trou dans cet univers de la vitesse et de prouesses en tous genres

Il monte une concession automobile de voitures de sport. Il va améliorer des moteurs et participer à l’évolution des avions. Il réussit à en avoir plusieurs.

Il veut aller plus vite et plus haut. Il veut gagner sans cesse, ne supporte pas d’être le deuxième. Sa vie est une quête vers l’impossible, vers l’inconnu, vers l’inaccessible rêve. Il prend tous les risques pour faire évoluer les avions et gagner bien des concours.

Quand arrive la guerre, dans un premier temps il ne veut pas participer, profitant qu’il soit né dans les colonies. Puis la possibilité de faire des combats aériens l’excite et il entre dans l’armée de l’air.

Homme sans limite, mais aussi sans contraintes, ne reconnaissant que ses rêves, Roland Garros va être un gagnant jusqu’au jour où il va perdre une partie et trouver celle qu’il a si souvent évitée :  la mort... dans un combat aérien. La fin de Danlor.

Éric Bouvron a, comme à son habitude, récupéré des objets pour en faire autre chose, ainsi les roues de bicyclette deviennent les hélices des avions, ainsi de suite. Les onomatopées peuplent son récit pour y apporter du relief. Avec pas grand-chose le récit se développe et prend corps. Il pousse l’impossible dans ses recoins. Il force notre imaginaire.

Un beau récit issu de notre histoire collective que l’on avait oublié, avec des détails comme la liaison Garros-Isadora Duncan…

Les acteurs sont obligés de s’accrocher car c’est du théâtre tonique, il y réussissent très bien d’ailleurs, ils sont tous dans le tempo.

Une belle pièce encore à l’actif d’Éric Bouvron qu’il ne faut pas manquer de voir.

Jean Michel Gautier

 

Danlor, l’insolent Roland Garros

Écrit par Éric Bouvron et Vincent Roca
Mise en scène Éric Bouvron

Avec Florient Jousse, Sylvain Begert, Thomas Lapen et Laura Woody

Assistant mise en scène E. Michelin
Créateur lumières Edwin Garnier
Costumes Nadège Bulawayo
Créatrice musique Nina Forte

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