ASTRID OU L’ACERBE COMÉDIE
Comédie Bastille
5 rue Nicolas Appert
75011 Paris
Tél. : 01 48 07 52 07
Jusqu’au 29 décembre 2021,
les mercredis à 20h
Le roi est mort, vive le roi… La vie à la cour n’est pas de tout repos, entre complots, rébellions, révoltes et mécontentements, les intrigues vont bon train. Le prince Erell n’est pas prêt, et lorsqu’il se voit soudain contraint à endosser le poids du royaume et les responsabilités de son défunt père, il n’a qu’une envie : abdiquer pour suivre son grand amour, l’érudite gente dame Astrid éprise de liberté partie à la recherche du savoir. Un sulfureux marquis infiltré flaire la faille, alors il entend tirer profit de la situation en tirant les ficelles de la politique et des sentiments, entre guerres et peines de cœur, en manipulant son entourage à tout va. Cela ne manque pas d’avoir des conséquences, et forcément, pas celles escomptées. Bis repetita, le roi est mort, vive le roi…
Cette Acerbe Comédie est avant tout une folle énergie : celle d’une troupe fougueuse, investie, jeune et dynamique. Quatre filles et huit garçons qui interprètent de nombreux personnages à un rythme effréné et qui ont visiblement sérieusement travaillé : l’ensemble est bien ficelé, bien rodé, ça va très vite, ça enchaîne, ça fuse de toutes parts. Ils chantent à capella, c’est beau, juste et synchro. Ils combattent, se masquent, jouent même la carte des accents et de l’humour décalé. Et tout cela en alexandrins, s’il vous plaît ! Marc Tourneboeuf, qui signe le texte et la mise en scène, joue aussi le marquis machiavélique, tout en nuances.
L’ambiance est sombre, cinématographique, moderne. C’est frais, c’est ludique, anxiolytique, une bouffée d’oxygène atypique !
Luana Kim
Astrid ou l'Acerbe Comédie
De : Marc Tourneboeuf
Mise en scène : Marc Tourneboeuf
Avec : Clémentine Aussourd, Ronan Bacicova, Damien Bellard, Pierre Besson, Baptiste Carrion Weiss, Basile Alaïmalaïs ou Pierre Thorrignac, Romain Company, Sébastien Giacomoni, Julia Mevel, Jeanne Pajon, Jean-Philippe Renaud, Alexiane Torres ou Fiona Lévy
Mis en ligne le 19 novembre 2021
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