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MY WAY... UN LIVRE ET UNE CONFÉRENCE DE PAUL WAGNER…

 

loupe 

 

Natalia Brignoli recevait, dans le salon du premier étage de la Casa Bronzini, un artiste hors du commun : Paul Wagner.
Diplômé des Beaux-Arts, il a dirigé, au cours de sa vie, de nombreux magazines. Il a débuté à Marie Claire, puis Vogue, le groupe Filipacchi, Adam, Votre Beauté et Podium avec Claude François, etc.

Mais, dévorant la vie à pleines dents, il partait lors de ses congés faire des reportages photo dans les îles sous les tropiques. Il photographiait les grands hôtels de luxe, les jolies femmes… une vie insouciante qui lui permet de garder une allure de jeune homme.
Car Paul Wagner est resté un jeune homme à l’allure martiale.

Il poursuit ses créations en ouvrant un magazine sur Internet dédié aux arts : Zoé Mag. Paul Wagner avance calmement, le sourire au coin des lèvres ; la présentation de son livre est aussi la présentation de sa vie : tout va de pair. Un exemple de vie bien remplie, une vie insouciante, menée par un homme qui a vécu le sourire aux lèvres.

Occupant tous ses instants, il y avait son métier qui l’absorbait la journée, ses soirées où se tissaient ses relations, ses congés pour voyager et faire des reportages… tout était rempli. Et maintenant qu’il est à la retraite, il crée une revue et continue à photographier. Sa vie est ainsi faite : il vit intensément, les cheveux blancs au vent, le sourire au coin des lèvres, créateur infatigable. L’éternel jeune homme.

Écouter le fil de sa vie, c’est partir dans un rêve éveillé, courir vers un indicible horizon où Paul Wagner, tel un jeune homme, déroule sa vie le sourire aux lèvres et l’œil pétillant.

Son livre My Way est à son image : une couverture avec sa caricature de photographe qui ne se prend pas au sérieux, une évocation de sa collaboration avec Cloclo, et à l’intérieur une foule de souvenirs…

Une fois encore, Natalia a fait mouche en nous présentant une personne d’une richesse exceptionnelle. Une soirée avec un auteur est un rendez-vous immanquable, un moment où les gens se pressent, où l’on passe un doux instant que l’on regrette déjà de voir s’achever… en espérant le suivant.

Jean Michel Gautier