Jusqu’au 21 juillet au 11, Avignon

En tournée :

22, 23 mars au Sillon, Clermont Ferrand
8, 9 février L’Estive, Foix
17 et 18 janvier, Scène nationale de Narbonne
20 janvier, Scènes croisées de Lozère

 

 

 

Le titre provocateur peut laisser croire à un éloge du striptease, une romantisation que l’on pense déjà discutable, sans avoir vu le spectacle. Il n’en est rien de tout cela. Les stripteaseuses se disent être des funambules sur le fil…

Oscillant entre vidéo et jeu au plateau, témoignages documentaires et fiction réaliste, cette mise en scène est plurielle, portée par une magnifique scénographie d’Aneymone Wilhelm. À la fois metteuses en scène, comédiennes et autrices, Julie Benegmos et Marion Coutarel usent de leur talent, chant, danse et instrument, sans démonstration. Pourtant, une distance persiste tout au long du spectacle malgré l’interaction avec le spectateur. Il y a une frustration à ne pas être plus bouleversé au creux de l’intimité, ressentir le risque et frémir. Le dispositif frontal ne casse pas le quatrième mur malgré la présence de quelques spectateurs sur le plateau qui paraît trop grand. Aglaé de Jean-Michel Rabeux mettait les spectateurs au cœur du plateau. Nous étions saisis malgré le propos moins singulier. Strip peine à nous embarquer malgré le talent fou des comédiennes. Peut-être faut-il le revoir à nouveau, sur une autre scène.

Alexandra Diaz

 

Strip, au risque d’aimer ça

Texte & mise en scène Julie Benegmos et Marion Coutarel

Avec Julie Benegmos, Marion Coutarel et Mathilde Blot

Création lumière Maurice Fouilhé
Régie lumière Marie Robert ou Gaël Rigaud
Création et régie son et vidéo Alban Le Goff
Scénographie Aneymone Wilhelm