Théâtre du Palais-Royal
38, rue de Montpensier
75001 Paris

Jusqu’au 6 octobre 2024
Du mardi au samedi à 20h30

 

Photo © Fabienne Rappeneau

 

Certains la considèrent comme la première « star » à l’aura internationale. Mais avant d’être une comédienne de génie ayant rencontré un succès inégalé pour son époque, Sarah Bernhardt fut surtout de celles qu’on appelle aujourd’hui les femmes puissantes : forte, ambitieuse, d’une audace prodigieuse et d’une liberté flamboyante, elle forgea son propre destin d’une manière qui force le respect.

C’est son parcours « inspirant » que retrace ici Géraldine Martineau dans une pièce dont elle signe à la fois l’écriture et la mise en scène. De la découverte de sa vocation au couvent à sa mort en passant par sa tournée américaine, elle donne vie à celle qui fascina ses contemporains et accumula tant de surnoms au cours de sa carrière : « Voix d’or », « la Scandaleuse », « la Divine »… et même « la Mère la Chaise » quand, à la suite de son amputation, elle se mit à jouer assise.

Rythmée, dynamique, parfois virevoltante, très agréable à suivre et s’adressant à un large public, cette création est un bel hommage à un personnage qui mêle la légende à la réalité en intégrant quelques aspects amusants de son existence comme le fait qu’elle hébergeait un alligator ou qu’elle dormait dans un cercueil aménagé en lit. Et le choix d’Estelle Meyer pour incarner Sarah Bernhardt s’avère payant, tant la comédienne et chanteuse donne de l’émotion et de l’humanité au mythe. Une réussite !

Frédéric Manzini

 

L’extraordinaire destinée de Sarah Bernhardt

De Géraldine Martineau
Mise en scène : Géraldine Martineau
Scénographie : Salma Bordes
Costumes : Cindy Lombardi
Assistante mise en scène : Elizabeth Calleo
Chorégraphie : Caroline Marcadé
Perruquière : Judith Scotto
Collaborateur artistique : Sylvain Dieuaide
Compositeur musical : Simon Dalmais
Création lumière et vidéo : Bertrand Couderc

Avec : Estelle Meyer, Marie-Christine Letort, Isabelle Gardien, Priscilla Bescond, Blanche Leleu, Sylvain Dieuaide, Antoine Cholet, Adrien Melin, Florence Hennequin et Bastien Dollinger.