Théâtre des Vents
rue Guillaume Puy
84000 – Avignon

du 7 au 30 juillet

à 20h45

relâche les 10,17, 24 juillet

 

 

 

Stéphane Roux nous convie dans son théâtre pour un concert avec ses textes. Il l’affirme clairement dans le titre de son récital. Il ne s’agit pas d’une harangue, d’une prise de parole, pas du tout, bien au contraire, il vient avec délicatesse nous proposer quelques mots d’amour, il veut partager le bonheur qui est en lui.

Il a délaissé l’espace d’un concert les poètes qu’il aime tant, il a laissé de côté les chansons de Gainsbourg, il a pris ses chansons, se dévoilant un peu, se jetant en pâture. Qu’importe... le bonheur ça se partage.

Stéphane, c’est une voix douce, chaude, une voix qui vous pénètre en douceur, qui s’installe et vous transporte à la surface des mots.

Il arrive devant son rideau noir, dans un pinceau de lumière, il arrive en douceur et se met au piano.

On est conquis, les mots et les notes nous transportent on se laisse bercer. Que ce soit ses chansons d’amour ou ses chansons politiques, une même tonalité, une même douceur dévoilées sous son sourire qui lui barre le visage au travers de sa barbe.

Stéphane nous invite à participer à ses chansons de la voix ou du geste, percussions et harmonie, nous sommes à l’unisson. Son univers est le nôtre, nous nous laissons porter par la douceur de sa voix, par ses mots, par ses notes.

Il nous emmène, le bougre, sur les sentiers de la poésie qui rejoint les chanteurs de la rive gauche. Ils lui ont tracé le chemin que ce soit Brel ou Jonasz, Brassens et Léo Ferré mais aussi Boris Vian et Jean Ferrat, Mouloudji et Bobby Lapointe. Ils ont posé les jalons d’une chanson qui émerveille, d’une chanson universelle qui panse le cœur et réchauffe l’âme.  Avec Stéphane on retrouve ces traces, ce bonheur. On se laisse porter sans se soucier de la rive.

Il a créé un espace dans son théâtre des vents où l’espace d’un instant on se laisse guider, porter et transporter.

Il faut aller l’écouter, dans cette bulle de fraîcheur au milieu du tumulte du festival, de l’explosion des mots.

Aller y sans crainte, comme disait une chanson : « C’est si bon... »

Jean Michel Gautier

 

Chansons de moi et moi et moi et moi…

de et avec Stéphane Roux

Régie claire Ruppli

 

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