Avant-première à l’Artéphile

le 28 mai à 19 h

du 5 au 26 juillet 
relâche les 6, 13, 20 juillet

12h15

 

 

Malaga ce sont six séquences pleines de tournants inattendus autour d’un couple qui ne veut rien céder, chacun campant sur ses positions. Et en sus, il y a le baby-sitter qui va trouver dans ce conflit une occasion de profiter de la situation. Ça commence par un conflit entre l’ex-mari et l’ex-femme et ça se va se transformer plan par plan en suspens. C’est comique parfois, mais aussi  tragique et déroutant dans l’ensemble.

Malaga, c’est la destination d’un week-end essentiel pour Vera. Elle attend cela pour décompresser pour s’offrir une bulle de fraîcheur. Mais il y a Rebekka, sa fille de 7 ans, et Michael, son ex, refuse d’engager un jeune comme baby-sitter tout le week-end. Il a lui aussi de gros projets, il a organisé un congrès qui va booster sa carrière. Mais personne ne veut renoncer à ses projets, chacun veut décider de son sort. Alex, 19 ans, le baby-sitter qui va bientôt partir étudier le cinéma à New York, profite des tensions et prévoit de tourner un film dont Rebekka sera la jeune star. Cristallisée autour de ce week-end, la mécanique familiale se grippe.

On est devant une situation peu claire : que s’est-il passé durant ce week-end ?  C’est flou et ça le reste.

Les acteurs sont tous excellents, la mise en scène fluide, le décor et la musique portent bien la pièce. Mais bien des questionnements restent en suspens.

C’est tonique… Belle ouverture de saison.

Jean Michel Gautier

 

Malaga

de Lukas Barfuss
mise en scène Renaud Danner

interprétation Olga Grumberg, Adrien Michaux, jean pierre Petit, et Renaud Danner

scénographie Clara Hubert
lumières Olivier Forma