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ET C’EST MOI QU’ON ENFERME

 

 

loupe 

 

« Et c’est moi qu’on enferme, » comme un cri, un constat…..

Philippa Motte atteinte de bipolarité fut internée à plusieurs reprises .

Elle pose un regard et une analyse fort critique sur le milieu de la psychanalyse

Elle a eu des troubles que la médecine a tenté de lui ôter.

Elle analyse et raconte sa situation depuis ses vingt ans jusqu’alors. Dans son livre « Et c’est moi qu’on enferme », elle dresse le portrait du milieu médical où elle est plongée, personnel hospitalier, médecin, spécialistes puis, son mari, son père, sa mère et ses enfants. Mais aussi ceux qui sont enfermés.

Tout au long de son livre, elle décrit comment elle est soignée, comment elle se rebelle. C’est très vivant, captivant ... J’ai pris le livre et j’ai lu sans m’arrêter jusqu’à le fin... situation fort rare mais qui montre tout l’attrait qu’on peut trouver dans une lecture.

Tableau du monde psychiatrique où le personnel est peu sympathique et  où les patients sont pleins d’humanité.

Vision des hôpitaux peu engageante en général

Ce livre est très bien construit, et fort bien écrit

On prend plaisir à suivre Philippa dans sa quête.

C’est dans la cadre de l’association « un soir un auteur » et Casa Bronzini que Nathalia recevait Philippa Motte. Encore une manifestation pleine d’intérêt qui avait attiré une foule de lecteurs pour rencontrer Philippa Motte. Après une présentation riche en anecdotes les discussions ont mené grand train et les participants ont pu continuer leurs échanges auteur d’un buffet préparé par la Casa Bronzini. Une manifestation à ne pas manquer.

Jean Michel Gautier

 

Et c’est moi qu’on enferme

de Philippa Motte chez Stock