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Théâtre du Rond-point
2 bis, avenue Franklin D. Roosevelt
75008 Paris
Jusqu'au 3 déc., 18:30
salle Renaud-Barrault
samedi, 15:30 et 18:30
Vingt heures trente, Jacques Gamblin arrive sur scène, costume sombre, chemise blanche et fine cravate noire. Le ton est donné : ça sera un spectacle plutôt intimiste. Intimiste et surtout admirablement poétique. En effet, Gamblin nous fait vivre un voyage cardiaque où se dévoilent les secrets du cœur. Sa bien-aimée est partie. « Elle », comme il la nomme tout au long du spectacle, n'est plus là. Gamblin va s'employer à la chercher à travers des souvenirs
aussi absurdes et loufoques que lyriques et émouvants. Dans ce périple passionnel, on va croiser une girafe, un ostéopathe, une musaraigne, un éléphant, un mouton de poussière ou encore un oreiller. Gamblin joue avec les mots et avec son corps. Il interprète et incarne totalement. Une gestuelle, une attitude, avec un corps qu'il plie et fléchit au grès de ses réminiscences. Il s'adresse à la salle, la prend à témoin. Gamblin se penche vers les premiers rangs et fait monter deux personnes, un homme et une femme.
C'est un couple de danseurs ; incarnation du couple idéal. Ils se cherchent, se portent, s'unissent aux rythmes des chansons de Jay-Jay Johanson et de Patrick Watson. Spectacle nostalgique où l'amour est le maitre-mot, « Tout est Normal mon Cœur Scintille » nous fait passer un pur moment de drôlerie, de poésie, de vérité mais cette création de Gamblin est aussi tout à fait bouleversante. Conversation unique qu'il a réussie à merveille de part les émotions que celle-ci nous procure. Que demander de plus à un spectacle
?
Florent BOULENGER
Mise en scène : Jacques Gamblin
Avec Jacques Gamblin et les Danseurs Claire Tran et Bastien Lefèvre
Collaboration Artistique : Anne Bourgeois
Collaboration Chorégraphique : Catherine Gamblin-Lefèvre
Scénographie : Alain Burkarth
Conception Sonore : Grégory Beller
Vidéo : Sébastien Sidaner
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