VISITE DU THÉÂTRE DE L’ATELIER

Théâtre de l’Atelier
1 place Charles Dullin 
75018 Paris
01 46 06 49 24

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Quand on est passionné de théâtre, il est toujours fascinant de découvrir l’envers du décor.

C’est la chance que nous avons eue lorsque Sébastien, des Théâtres parisiens associés, nous fait la proposition d’une visite, et pas n’importe laquelle, celle du charmant Théâtre de l’Atelier bien ancré à l’ombre des arbres de la jolie place Charles Dullin.

C’est Vincent Butori, le régisseur général, qui nous reçoit.

D’emblée on sent l’amour qu’il porte à ce lieu dont il connaît les moindres recoins et l’histoire.

Il faut dire qu’il s’agit d’une salle de spectacle peu ordinaire. En effet, et c’est rarissime, elle ouvre sur l’extérieur ce qui lui donne une clarté incomparable, rehaussée par des peintures blanches.

Et il parle, Vincent, il nous raconte comment naquit ce théâtre en 1822, le premier en dehors de Paris puisqu’on était alors dans le petit village d’Orsel. Décentralisation avant l’heure !

Mais c’est indubitablement au nom de Charles Dullin que ce théâtre est associé, Dullin qui refusa de faire du commercial et donna au lieu sa réputation de qualité littéraire.

Intarissable, Vincent nous raconte maintes anecdotes, nous parle des termes employés qui sont ceux de la marine car des marins étaient souvent employés comme machinistes, du vert interdit sur scène car la teinture des costumes contenait autrefois du cyanure, des farces jouées traditionnellement par les techniciens aux comédiens les jours de dernière, dont une qui obligea les artistes à quitter le plateau !

 

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Un invité surprise nous rejoint, Olivier Saladin, qui joue en ce moment Ancien malade des hôpitaux de Paris et qui lui aussi avoue être très attaché à ce lieu. Il restera d’ailleurs avec nous jusqu’à la fin de la visite et nous avons en prime le plaisir d’échanger avec lui.

Didier Long, encore un passionné, metteur en scène et directeur du lieu depuis un an, nous rejoint ensuite au foyer qui était l’ancien bureau du directeur, et nous comprenons un peu mieux ce que cette fonction exige de disponibilité, de savoir faire et de passion. Tenir la comptabilité, gérer l’administratif, lire les pièces qu’on lui soumet, recevoir artistes, auteurs et metteurs en scène, ce sont souvent des journées de vingt heures !

Nous quittons ce lieu magique, heureux d’avoir rencontré des êtres enthousiastes, fervents défenseurs d’un théâtre de qualité.

Nicole Bourbon

 

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Plus de renseignements sur

http://www.theatresparisiensassocies.com/salles-theatre-paris/atelier-72.html

Mis en ligne le 27 juin 2016