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Théâtre Pixel
18 rue Championnet
75018 Paris
Téléphone : 01 42 54 00 92
Jusqu’au 30 mars le samedi à 19h45 et dimanche 17h30
Bon, l’histoire est somme toute banale - comme souvent dans ce type de comédie - avec une fin attendue, évoluant dans un décor de grande surface suédoise.
L’argument est mince et parfaitement invraisemblable. Mais il est prétexte à égrener des répliques qui font mouche et à enchevêtrer des situations loufoques et farfelues propres à déclencher le rire. Une mécanique que l’auteur et également interprète Jonathan Dos Santos maîtrise parfaitement, comme il l’avait déjà prouvé avec son précédent spectacle « On la pend cette crémaillère ? »
Et incontestablement le spectacle doit beaucoup à la mise en scène de Laurie Jesson qui a su capter toutes les intentions de l’auteur et mettre en valeur la moindre de ses trouvailles.
Il faut dire aussi qu’elle est formidablement bien servie par quatre interprètes épatants, Armony Bellanger, Géraldine Navel, Laurent Bariohay et Jonathan Dos Santos.
Le résultat ? Ça bouge énormément, ça entre, ça sort même lorsqu’on ne s’y attend pas, ça saute, ça tombe, ça virevolte, ça s’entremêle, bref ça se démène en diable dans un train d’enfer lancé à 100 à l’heure mais avec une précision extrême.
Le public a beaucoup ri, voilà un spectacle parfait pour oublier les soucis de la semaine puisqu’il se joue les week-ends.
Nicole Bourbon
Quand on aime, on compte pas
de Jonathan Dos Santos.
Mise en scène de Laurie Jesson.
Avec Armony Bellanger, Géraldine Navel, Laurent Bariohay et Jonathan Dos Santos.
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