Théâtre 13 Seine
30, rue du Chevalet
75013 Paris
01 45 88 62 22

Jusqu’au 3 février 2019
Du mardi au samedi à 20h, dimanche à 16h

 

 

Oh, Wim Wenders, mais qu’ont-ils fait de ton beau film ? Le reconnaîtrais-tu seulement ? Un film sublime, bouleversant, plein de poésie et de métaphysique, qui parle à la sensibilité avec ses voix intérieures, lointaines et proches, qui font écho aux nôtres et plongent les âmes humaines dans la nostalgie des anges.

Mais là, qu’en reste-t-il ? Un propos incohérent et des gesticulations ennuyeuses, sous l’air du Berlin Luft. Camille Voitellier a certes des talents de trapéziste, et alors ? Les comédiens (malgré les efforts de Christophe Laparra) semblent perdus à débiter un texte prétentieux et sentencieux auxquels ils ne croient pas eux-mêmes. Stéphane Léchit est même franchement pénible avec son accent américain forcé. Le rythme est haché et, à l’exception de la séquence dans la bibliothèque (avec ses lampes de lecture éclairant des livres posés à même le plateau), la mise en scène apparaît peu inspirée. Ni la grâce ni même l’émotion ne sont là.

Frédéric Manzini

 

Les Ailes du désir

D’après le film de Wim Wenders
Adaptation et mise en scène : Marie Ballet
Assistance à la mise en scène : Anne Peri

Avec : Christophe Laparra, Stéphane Léchit, Paul Nguyen, Camille Voitellier

Musiques originales : Stéphane Léchit
Lumières : Lucie Joliot