HÔTEL PARADISO

Bobino
14-20, rue de la Gaîté,
75014 Paris
01 43 27 24 24

Jusqu’au 4 février
du mardi au samedi à 19h00
dimanche à 16h30

 

Hôtel Paradiso loupe Photo © Gabriele Zucca

 

 

Troupe berlinoise qui a vu le jour il y a un peu plus de 20 ans, la Famille Flöz crée des spectacles de masques basés sur le mime, le mimodrame et la musique.

Hôtel Paradiso nous emmène dans le hall d’un hôtel vaguement désuet qui regarde avec nostalgie vers le passé. Un air provincial, des costumes à l’avenant et des personnages reconnaissables au premier coup d’œil qui vont nous raconter la vie intime de l’établissement tenu par une famille stéréotypée, sous l’œil moustachu de l’ancêtre qui veille dans son cadre et fait quelques apparitions hors-tombeau dans des passages poétiques marqués.

Tous les personnages sont masqués et muets. Les interprètes font preuve d’une belle technique de mime et d’un sens du rythme qui fait mouche par moment. Mais c’est ici l’histoire qui manque résolument de nerf et d’intérêt.

Les lumières, le jeu, le décor fonctionnent parfaitement, mais les réactions convenues, les farces attendues et les gags répétitifs alourdissent tout.

Une déception pour cette troupe réputée qui se produit un peu partout en Europe. Les autres créations sont certainement plus inventives que celle-ci qui pêche réellement d’un manque de construction dramatique pour déclencher l’imaginaire.

Bruno Fougniès

 

Hôtel Paradiso

Avec Anna Kistel ou Marina Rodriguez Llorente, Sebastian Kautz, Daniel Matheus, Nicolas Witte

 

Mis en ligne le 19 janvier 2018