Théâtre de la Reine Blanche
2 bis, passage Ruelle
75018 Paris
01 40 05 06 96

Jusqu’au 3 décembre 2016
Les jeudis et samedis à 19h et le dimanche à 16h00

 

 

C’est un spectacle qu’on aurait aimé aimer, parce qu’il est censé présenter un florilège de textes de Duras dans une salle à la programmation riche et ambitieuse d’un coin de Paris qui n’en compte pas beaucoup. Saisirait-on la beauté et la finesse de l’écriture durassienne ? Les deux (bons) comédiens, Claire Deluca, en costume de flanelle couleur crème, et Jean-Marie Lehec, en chemisette et pantalon blanc, sont aussi ceux qui ont choisis les extraits de l’œuvre de la romancière, et les ont rapprochés pour en faire un dialogue d’un peu moins d’une heure.

Il y a certes quelques jolis passages, par exemple sur la maison qui s’enfonce (La Vie matérielle) ou sur le « Moi » de l’oiseau qui parle (Le Shaga). Mais, à cause du manque de cohérence de l’ensemble et de l’absence de mise en scène, le dialogue est long et finit par ressembler à un vain bavardage de retraités qui ennuie son auditoire et le plonge dans une certaine torpeur.

Frédéric Manzini

 

Duras, de tout… de rien… de rien du tout

D’après Marguerite Duras
Rapprochement de textes de Marguerite Duras : Claire Deluca et Jean-Marie Lehec

Mise en scène : Claire Deluca et Jean-Marie Lehec
Lumières : Paul Hourlier

Avec : Claire Deluca et Jean-Marie Lehec