LES NUITS ROMANTIQUES DE NOHANT

Théâtre de Paris
15, rue Blanche
75009 Paris
01 48 74 25 37

Jusqu'au 21 septembre
Du mardi au samedi 20h45
Dimanche 15h30

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Mis en ligne le 4 septembre 2014

Jean Piat
Jean Piat

Quelle superbe affiche ! Sand, Musset, Lamartine, Liszt, Chopin, Schumann ! Racontés par Jean Piat et Pascal Amoyel !

On ne peut rêver plus belle soirée.

Dans le décor du Théâtre de Paris qui offre un écrin on ne peut plus adéquat avec ses velours rouges, ses sculptures blanches et ses candélabres, Jean Piat qui porte magnifiquement ses 90 printemps, en compagnie de Pascal Amoyel – Le pianiste aux 50 doigts – nous offre un spectacle fin et intelligent, instructif sans être une seule seconde ennuyeux, qui marie la richesse des mots à celle des notes avec une passion, une virtuosité, une impertinence parfois des plus jouissives.

Jean Piat, œil toujours malicieux, avec une allure de jeune homme qui nous fait complètement oublier canne, lunette et cheveux blancs nous raconte le romantisme, cette époque exaltée et fabuleuse de notre histoire, une époque où on savait écrire dès le plus jeune âge, où les amoureux s'envoyaient des lettres passionnées à mille lieues des textos sans saveur actuels. De sa belle voix grave et puissante, il nous fait revivre les amours de George Sand avec Musset puis Chopin et celles tumultueuses de Marie d'Agoult et de Liszt. Les textes sont parsemés de réflexions de Jean Piat tour à tour instructives puis amusantes, toujours marquées de l'humour qui le caractérise.

En alternance, Pascal Amoyel interprète au piano avec la virtuosité qu'on lui connaît Chopin, Liszt et Shumann.

 

Pascal Amoyel
Pascal Amoyel

Il atteint des sommets avec la danse macabre de Liszt, une des partitions les plus difficiles du répertoire.

Sous ses doigts agiles le piano gronde, pleure, les notes s'envolent, se heurtent, se chevauchent en une cavalcade effrénée, glissent puis retombent, s'éparpillent, sautent, roulent, s'enroulent, sanglotent, et la salle vibre à l'unisson retenant son souffle, captivée, subjuguée. Quelle œuvre et quel interprète !

La soirée se termine sur le poème de Musset À Ninon, accompagné d'une valse de Chopin, musique des mots et envolée de notes étroitement enlacées, instant magique où le temps, suspend son vol.

Une soirée exceptionnelle, un moment  privilégié ! Un de ceux dont on se souvient longtemps.

Je récolte en secret des fleurs mystérieuses :
Le soir, derrière vous, j'écoute au piano
Chanter sur le clavier vos mains harmonieuses,
Et, dans les tourbillons de nos valses joyeuses,
Je vous sens, dans mes bras, plier comme un roseau.
(Alfred de Musset)

Nicole Bourbon

 

Les nuits romantiques de Nohant

de Jean Piat

Avec Jean Piat et Pascal amoyel

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