LA FOLLE HISTOIRE DU PETIT CHAPERON ROUGE

Théâtre des nouveautés
24 boulevard Poissonnière
75009 Paris
01 47 70 52 76

Jusqu‘au 30 avril 2016
Les samedis (plus les jeudis et vendredis pendant les vacances scolaires) à 14h00
les dimanches à 13h30

puis en tournée

 

La folle histoire du petit chaperon rouge loupe 

Quand, dès le rideau levé, sa mère annonce au petit chaperon rouge qu‘elle doit se rendre à un cours de Zumba, on comprend que le conte de Perrault ne va être qu‘un prétexte à quelque chose de moins conventionnel.

C‘est ce que toute la suite du spectacle confirme, et plutôt deux fois qu‘une. Certes, il y a une forêt, un chaperon rouge, une mère-grand et un loup affamé… mais, sans même compter l‘ajout de personnages annexes et les nombreux clins d‘œil comiques à la culture pop  (comme c‘est maintenant systématique dans toutes les productions de ce genre), cette version déjantée du Petit Chaperon Rouge se démarque par la qualité et la variété des musiques qui sont interprétées sur scène. Du blues au rap en passant par la country et le disco, presque tous les styles trouvent leur place dans cette comédie musicale surprenante et décalée.

C‘est notamment le cas dans un final particulièrement entraînant où, avec le soutien du public, les comédiens ne comptent pas leur énergie pour chanter et danser sur des musiques successivement russe, indienne, étatsunienne et africaine.

Un vent de folie souffle alors dans la jolie salle du Théâtre des nouveautés. Et le petit chaperon rouge dans tout ça ? On l‘a un peu oublié, mais cela n‘a plus d‘importance car c‘est pour le plus grand bonheur des enfants, qui en redemandent.

Frédéric Manzini

 

La folle histoire du petit chaperon rouge

Adaptation : Pascal Joseph
Mise en scène : Léon, assisté de Laurent Côme
Chansons : Pascal Joseph et Nicolas Giraud
Direction musicale : Nicolas Giraud
Création lumière : Eric Charansol
Costume : Léon et Sylvain Rigault
Décors : Sébastien Barbot et marc Cogno

Avec : Émilie Jonas, Anjaya, Stan Believe, Nicolas Giraud,
Jérôme Lifszyc et Yann Moczado

 

Mis en ligne le 14 février 2016