COUSINS COMME COCHONS
Théâtre du Splendid
48 rue du Faubourg Saint-Martin
75010 – Paris
01 42 08 21 93
Jusqu’au 12 novembre
du mardi au samedi à 19h30
C’est un spectacle réjouissant qu’a concocté le doué Nicolas Lumbreras, une parodie bien troussée à la fois de vaudeville et de comédie musicale menée tambour battant par une bande de joyeux drilles complètement barrés mais bourrés de talent.
Rien n’y manque, ni l’amant dans le placard, ni le jeu outrancier, ni les chansons accompagnées de chœurs et de chorégraphies improbables, le tout réalisé au cordeau. De la belle ouvrage, tout à fait dans l’esprit du Splendid, voire dans l’ambiance que j’ai connue il y a fort longtemps au 10 rue des Lombards !
Il faut dire que les scènes hilarantes ne manquent pas, telle une inénarrable partie de chasse dans la forêt ou encore un époustouflant monologue à pleurer de rire de Christophe Canard dénonçant en franglais les aberrations de l’administration française !
Emmanuelle Bougerol fait quant à elle une fois de plus merveille, ce petit bout de femme à l’énergie débordante possède le don de déclencher les rires à chaque apparition, Pierre Palmade qui a du flair ne s’y était pas trompé en lui confiant le rôle de Zézette dans Le père Noël est une ordure.
On rit énormément du début à la fin, à condition de ne pas être bégueule car les répliques et les gestes un peu lestes ne manquent pas, mais le tout baigne dans une telle bonne humeur et un savoir faire évident qu’on ne peut qu’être emporté dans cet univers des plus loufoques par des comédiens que ne renieraient pas leurs illustres aînés. Souhaitons leur la même carrière qu’eux.
Nicole Bourbon
Cousins comme cochons
De : Nicolas Lumbreras
Mise en scène : Nicolas Lumbreras
Avec : En alternance : Christophe Canard, Serge Da Silva, Constance Carrelet, Emmanuelle Bougerol, Lionel Erdogan, Johann Dionnet, Benjamin Gauthier, Rudy Milstein, Yann Papin,
Piano : Nicolas Lumbreras ou Jean-Baptiste Artigas
Collaboration artistique : Cédric Moreau
Chorégraphie : Rodolphe Sand
Costumes : Laure Becquignon et Jackie Taedoni.
Décor : Juliette Azzopardi assistée de Capucine Grou-Radenez
Lumières : Thomas Rouxel
Mis en ligne le 3 septembre 2016