L'ASPHODÈLE |
Théâtre de la Reine blanche Ces derniers temps, l'univers des maisons closes qui, comme chacun le sait, ont été fermées le 13 avril 1946, fascine et suscite la création artistique. Après la série télévisée « Maison Close », après le film « L'Apollonide », après le spectacle musical d'Olivier Schmidt « Maison Close », voici « L'Asphodèle », inspiré d'ailleurs de ce dernier. L'histoire ? Charlie, jeune provincial naïf et rêvant de réussir dans la chanson « monte » à Paris et arrive à « L'Asphodèle » dans le but de passer une audition, ignorant que cet ancien cabaret a été reconverti en maison close. Gisèle, la tenancière, voit en lui une chance de donner un second souffle à ce lupanar sur le déclin et déserté par les clients. Charlie fait alors la connaissance de Kriss, Vince et Lou, prostitués, et de Yann, employé de la maison et s'attache à eux. Il changera leur destin. Pièce de théâtre avec de la musique et non spectacle musical, selon l'auteur et metteur en scène Léah Marciano, « L'Asphodèle » offre une alternance de passages déclamés et de passages chantés et dansés qui ne laissent aucune place à la monotonie. Les comédiens ont la fougue de la jeunesse. Le décor, les costumes, l'éclairage, la musique – l'accompagnement au piano de Jonathan Marois est particulièrement heureux – sonnent juste. Le public, conquis, applaudit et manifeste son enthousiasme. Il est invité, à la fin de la représentation, à rencontrer les artistes. Créée à Bordeaux le 18 mars, cette pièce s'est jouée au Théâtre de la Reine Blanche à Paris les 21, 25, 28 et 29 mars. Une reprise est prévue en juin et en septembre.
Elisheva Zonabend L'Asphodèle Mise-en-scène : Leah Marciano et Emilie Belina Richard Auteur et scénographie : Leah Marciano Distribution : Juliette Antonas, Arnaud Cordier, Estelle Donchery, Xavier Ferreira, Arnaud Laurent, Faustine Pont, Julien Veilleux Chorégraphies : Xavier Ferreira et Faustine Pont Musique : Jonathan Marois
|