Théâtre Michel
38, rue des Mathurins 
75008 Paris
01. 42. 65. 35. 02

Le 23 février, 2 et 6 mars à 20h30

 

 

 

Classe et élégance sont les maîtres mots du spectacle, nous assène-t-il à plusieurs reprises, pour mieux le démentir à grands coups de vocabulaire de corps de garde et de blagues de fin de banquets dites par des convives bien éméchés.

Heureusement, peu à peu, après quelques interventions hilarantes de son invité du jour Jérémy Ferrari excellent en coach essayant de le cornaquer et de le recadrer avec son ironie habituelle, Yann Stotz va faire la preuve de son réel talent. Abandonnant le registre scato, il se livre à d’ébouriffantes imitations, accompagné au piano par l’excellent Julien Lifszyc, interprète un désopilant épisode des « Feux de l’amour » en version mal doublée, et présente à une allure démentielle différents personnages échappés d’un drôle de conte de fées. Car ce diable d’homme fait ce qu’il veut de son corps qu’il contorsionne au gré de ses envies et de sa voix en véritable imitateur.

Il joue avec la dérision et l’absurde, et dans un show très visuel, mène sans désemparer son public par le bout de l’humour, en compagnie ce soir là de ses deux autres invités, l’humoriste très trash Kallagan et la chanteuse Amandine Bourgeois, découverte de la Nouvelle Star 2008, impressionnante avec cette voix à la Amy Winehouse qui vous prend aux tripes.

Il est au théâtre Michel pour encore quelques lundis, avec d’autres invités qui donnent à son spectacle une couleur on peut le supposer à chaque fois différente.

Nicole Bourbon

 

Yann Stotz

avec ce soir-là Jérémy Ferrari, Amandine Bourgeois et Kallagan

Pianiste : Julien Lifszyc