UNE LEÇON D’HISTOIRE DE FRANCE
Théâtre de Poche Montparnasse
75, boulevard du Montparnasse
75006 Paris
01 45 44 50 21
Jusqu’au 2 Juillet 2016
Les samedis à 16h.
Relâches exceptionnelles les 7 et 14 Mai
Quelle excellente idée que cette deuxième leçon d’histoire donnée avec beaucoup de talent par Maxime d’Aboville qui pour l’occasion a revêtu la blouse grise de l’instituteur, le nœud papillon strict et qui paré d’un sourire accrocheur va durant 1h10 tenir sa classe en haleine.
De la bataille de Marignan au coucher de Louis XIV, il va nous faire revivre deux siècles de notre histoire de France. Tout commence donc en 1515 sous le règne des derniers Valois jusqu’à l’assassinat du duc de Guise qui laissera sa place aux premiers Bourbons avec tout d’abord Henri IV jusqu’à la mort du Roi-Soleil qui mit fin à la monarchie absolue
Pour cette leçon, Maxime d’Aboville s’est inspiré des plus belles pages de la littérature historique, écrites avec force de détails par de grands auteurs comme Michelet, Dumas, Hugo et Saint Simon. Car le professeur ne se contente pas de raconter, il vit l’histoire. Charles de Batz plus connu sous le nom de D’Artagnan arrive sur scène la rapière à la main, remplacée ici par la baguette du maître d’école, avec son accent reconnaissable de Gascon, ripailleur, bagarreur et détrousseur de cœurs, installe la terrible de nuit de la St Barthélémy, la bataille d’Ivry, le siège de Paris et celui de la Rochelle, s’appuyant avec humour sur une carte de France et de grandes images dessinées comme cela existait dans les écoles primaires durant les années 60.
Un résumé historique dosé d’humour, teinté d’aventures, qui me fait penser que si j’avais eu un tel instituteur j’aurais suivi la plus passionnante des disciplines qu’est l’histoire, avec un plaisir non dissimulé. J’attends donc avec impatience la prochaine leçon et vous invite tous à assister à celle-ci.
Patrick Rouet
Une leçon d’histoire de France (Deuxième époque : de 1515 au Roi Soleil)
D’après Dumas, Michelet, Hugo, Saint-Simon.
Conception, mise en scène et interprétation : Maxime d’Aboville.
Mis en ligne le 10 avril 2016