TRAC – Bruno COPPENS

Théâtre de Dix Heures
36 boulevard de Clichy
75018 PARIS. 
01 46 06 10 17   

Jusqu’au 28 décembre 2014
Le dimanche à 19h

 

 

Avec son nouveau spectacle, Trac – sorte de fausse improvisation sur le thème du trac –, mis en scène par son complice Éric De Staercke, Bruno Coppens, venez slammer, copain copain copain, a encore frappé !

Enfournant son chenal de pagaille enfourchant son cheval de bataille, à dada sur mon bidet, seul en selle, il joue, jongle, jouit avec les mots, car son dada à lui, c’est la langue, qu’il fait valser, virer, virevolter, tournicoter sans que la sienne (de langue) jamais ne fourche.

Il n’a pas peur des mots et se lance tout à trac, avec ou sans trac, dans un délire verbal ahurissant, éblouissant, étourdissant. Bruno est arrivé, sans s’presser, le grand Bruno, le beau Bruno, avec sa tchatche et tout son bagout. Palindromes, boutades, calembours, contrepèteries, homéotéleutes, homophonies, mots-valises, paronymies, rétro acronymes, tout y passe, et des meilleures.

Il se gargarise, il nous galvanise, faut suivre, accroche-toi Jeannot mais, bon prince (de Motordu), il ne se contente pas de nous éblouir et de nous jeter de la poudre aux vieux.

Non,  magnanime – Gal, amant de la reine, alla, tour magnanime, galamment de l’arène à la Tour Magne, à Nîmes – ce magicien des mots nous livre un truc infaillible, un tuyau pas tordu, pour conjurer le trac qui nous paralyse face à une situation nouvelle et bloque notre élocution.

Alors, pour se décontraquer, se dé-traquer et pratiquer aisément l’art de la conversation, c’est simple, il suffit d’avoir en mains un jeu de mots, comme on aurait un jeu de cartes.

Recette : prendre une bonne dizaine de fiches vierges ; écrire sur chacune d’elles un mot – homme - bonheur - ensemble - changement – femme - but - succès - chemin – etc. (ma mémoire défaille).

Il suffit ensuite, face à son interlocuteur ou son auditoire, de tirer une carte et le mot qu’elle porte va servir d’amorce pour une première phrase qui, elle, à partir du deuxième mot de la carte suivante, entraînera une autre phrase et ainsi de suite…

La recette est valable quel que soit le cas de figure : dîner mondain, discours politique, entrée en matière pour aborder quelqu’un… On mélange les cartes, et hop, ça marche à tous les coups. Dit-il. Quand on est Bruno Coppens, sans doute. Sinon, paroles, paroles, paroles. Encore des mots, toujours des mots, rien que des mots. Caramels, bonbons et chocolats, exquis mots, esquimaux glacés ! Demandez le programme !

Le programme ? Ah oui, soyons sérieux.

Donc, oyez, oyez, braves gens, Bruno Coppens se produit depuis le 21 septembre et jusqu’au 28 décembre 2014 tous les dimanches à dix heures au Théâtre de Dix-Neuf Heures, euh, non, restons sérieux, tous les dimanches à dix-neuf heures au Théâtre de Dix-Heures.

Il y en aura pour tous les rires.

Qu’on se le dise !!

Elishéva Zonabend

 

Trac

De Bruno Coppens
Mise en scène : Éric De Staercke

Avec : Bruno Coppens

 

 

Mis en ligne le 28 octobre 2014

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