OLIVIER DE BENOIST – FOURNISSEUR D'EXCÈS

Bouffes Parisiens
4 rue Monsigny
Paris 2e
01 42 96 92 42

Jusqu'au 2 août
Du mardi au samedi à 20h30

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Mis en ligne le 19 juin 2014

Olivier de Benoist

Il est plus difficile de faire rire que de faire pleurer car si on est tous peu ou prou touché par les mêmes événements on ne rit pas forcément des mêmes choses.

Et me voilà bien embêtée pour écrire mon papier sur le spectacle d'Olivier de Benoist.

Car je n'ai rien à reprocher professionnellement : l'artiste maîtrise bien la scène, établit un bon contact avec le public, tient son personnage de misogyne du début à la fin.

Et pourtant, je n'ai pas du tout accroché, je n'ai pas ri, je me suis même ennuyée.

Pourquoi ?

Peut-être justement parce qu'on ne voit que ce même personnage tout du long, qui se borne à faire un inventaire très cliché des travers féminins en choisissant comme archétypes sa femme et sa belle-mère.

On tourne donc rapidement un peu en rond, tout devenant très vite prévisible.

Pourtant autour de moi, le public s'esclaffait volontiers, applaudissait vigoureusement, bref avait l'air ravi dans l'ensemble. Comme quoi…

Décidément, Molière avait raison qui disait dans La critique de l'école des femmes : « … et c'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens.»

Nicole Bourbon

 

Olivier de Benoist dans Fournisseur d'excès

Textes de Olivier de Benoist et Vincent Leroy