Au Lucernaire 
53 rue Notre-Dame des champs
75006 Paris.
 tél. : 01 45 44 57 34

Jusqu’au 21 mai
Du mardi au samedi à 21h00

 

 

Est-ce de trop connaître déjà l’œuvre de Pennac ? Est-ce parce qu’un couple perturbateur qui parlait à voix haute a troublé et l’auditoire et le comédien ?

Toujours est-il que le résultat n’a pas vraiment correspondu à mes attentes.

Alors oui bien sûr il y a le texte, les mots de l’auteur, toujours sensibles et délicats, et le sujet qui ne peut laisser indifférent, surtout en ce moment.

Mais un texte peu mis en valeur par Bernard Crombey qu’on a connu plus inspiré.

Un manque de rythme, des erreurs, des bafouillages, on risque fort comme le cancre de s’ennuyer.

Un texte qui nous parle de ces jeunes en échec scolaire, des jeunes intelligents certes mais si peu adaptés au monde de l’école, qui s’y ennuient parce qu’ils ne comprennent pas, jusqu’à ce qu’un professeur trouve le chemin pour parvenir jusqu’à eux. Et c’est tout un univers qui se révèle alors, celui des mots, de la lecture, et qui conduira le cancre à devenir professeur à son tour puis ensuite écrivain. Beau parcours qui a tenu à peu, à des rencontres décisives. Et qui donne l’espoir que rien n’est jamais perdu.

Nicole Bourbon

 

Le Cancre

D’après « Chagrin D’école » et « Comme un Roman » de Daniel Pennac

Conception et jeu Bernard Crombey

Collaboration artistique : Catherine Maignan
Lumières / Scénographie : Yves Collet
Son : Michel Winogradoff
Vidéaste : Matthieu Mullot
Vidéo-Musique : Jules Poucet