CHEVALLIER ET LASPALÈS – VOUS REPRENDREZ BIEN QUELQUES SKETCHES

Espace Cardin
1 Avenue Gabriel
75 008 Paris
01 42 64 49 40

Jusqu’au 3 janvier 2016
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h00

 

Chevallier et Laspalès – Vous reprendrez bien quelques sketches loupe 

À l’heure dite les projecteurs s’animent, la musique résonne, le rideau se lève. Philippe Chevallier et Régis Laspalès vont faire leur entrée. Enfin leur fausse entrée car Ils ont imaginé la faire acrobatiquement à l’américaine en descendant d’une échelle à cordes mais l’on comprend bien vite que rien ne se passe comme prévu. C’est donc sous les applaudissements d’un public acquis à leur humour que le duo de comiques apparaît sur scène de la manière la plus classique.

L’entrée est un peu longue et l’on attend le plat principal. Il est servi sous forme de florilège de sketches qui s’enchaînent plutôt rapidement comme s’ils avaient un train à prendre, sans doute celui de Pau mais comme ils disent : « C’est vous qui voyez »

Les artistes ont du métier et du talent et on leur pardonnera bien volontiers cet essai de stand up, coloré d’un accent Québécois, bien long et ennuyeux. Chevallier nous rappelant souvent d’ailleurs durant cet intermède que cela pouvait devenir énervant et il avait bien raison. Le public quant à lui trop heureux de participer ne s’est pas privé de leur donner la réplique.

Un dessert avec les grands classiques comme Le train pour Pau ou Le week-end qui ont fait leur renommée et l’on pourrait dire Un café et l’addition avant de partir sous les ovations d’un public visiblement heureux de cette soirée. N’oublions pas le chemin parcouru par ce duo depuis leurs premières apparitions au petit théâtre de Bouvard en 1982. Plus de trente ans qu’ils font rire la France alors ne boudons pas cette escale à l’espace Cardin. Ce soir il y a du two men show au menu.

Patrick Rouet

 

Chevallier et Laspalès – Vous reprendrez bien quelques sketches

Auteurs et interprètes : Philippe Chevallier et Régis Laspalès

Lumières : Laurent Beal.
Musique : Guillaume et Renaud Stirn.

 

Mis en ligne le 27 décembre 2015