Olympia
28, boulevard des Capucines
75009 Paris
Tel : 08 92 68 33 68

Samedi 25 avril à 16h30 et 20h30
Dimanche 26 avril à 14h30 et 17h30

L'Espace Cardin, du 17 décembre 2015 au 6 janvier 2016.

Le Palais des Sports de Paris, les 30 et 31 janvier 2016.

 

Photo © Bestimage

Voilà une bonne trentaine d’années que le duo a créé son style interprétant les classiques personnages de l’Auguste et du clown blanc à leur manière.

Les revoici sur la scène de l’Olympia pour quelques sketches anciens et nouveaux.

Est-ce parce que le souvenir embellit tout ? Mais il m’a semblé que les plus récents ne valaient pas ceux que l’on connaît tous quasiment par cœur.

Bien sûr on rit car le jeu des deux compères est toujours irrésistible. L’humour est là avec jeux de mots assez réussis et mimiques « huluberluesques » bien qu’un peu trop toujours pareilles, et ce qui est hilarant sur un ou deux sketches devient sur tout un spectacle un peu trop répétitif.

Mais les deux ont du métier c’est indéniable et sous les cheveux grisonnants leur numéro n’a pas pris une ride.

Et ce n’est pas la moindre de leurs qualités, ils parviennent à faire rire sans jamais de vulgarité ni de méchanceté même s’ils ne se privent pas d’égratigner notre société moderne se moquant par exemple des bobos si fiers de leur carte bancaire privilège ou de la mode du stand up.

Le public visiblement fan dans l’ensemble rit beaucoup, applaudit à tout rompre, et atteint carrément le délire aux rappels lorsqu’arrive enfin le sketch que tous attendaient, l’incontournable Train pour Pau, le moment culte, celui où les deux donnent vraiment l’image de leur démesure et de leur sens de l’absurde, qui a encore réussi à me faire pleurer de rire. Et me donner en même temps le léger regret que tout ne soit pas du même tonneau.

Nicole Bourbon

 

Photo © France 3

Chevallier et Laspalès : Vous reprendrez bien quelques sketches

Avec Philippe Chevallier et Régis Laspalès

Lumières: Laurent Beal
Musique: Guillaume et Renaud Stirn
Collaboration artistique: Bruno Chapelle, assisté de Pascale Michaud.