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ON A ON, LA CHANSON DE LÉON |
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Théatre Pixel
Rares sont les spectacles qui soient, par leurs horaires, leur durée et leur contenu, destinés aux plus jeunes. C'est le cas de « On a on, la chanson de Léon », dont le public est composé pour moitié d'enfants de 2 à 4 ans (et pour l'autre moitié de leurs parents qui, selon les besoins et les circonstances, tantôt les rassurent, tantôt les poussent en avant). La première partie (25 minutes) raconte les retrouvailles, à moitié réelles et à moitié rêvées, du vieux et excentrique Léon (Olivier Mettais-Cartier) avec son jeune neveu Luis (Rainier Remondière). Mais au bout d'un certain moment les enfants pas mieux que les adules ne semblent suivre la narration. Sans doute l'intention était-elle de créer une atmosphère onirique, mais l'ensemble est fait de manière trop artificielle pour que les enfants s'y laissent prendre. Les costumes ne sont pas assez identifiables, le texte pas toujours clair ni l'histoire en elle-même assez linéaire pour que l'ensemble soit propice à capter l'attention des enfants, qui se reporte sur les prouesses de danseur de Rainier Remondière. Le résultat manque de cohérence et, finalement, de simplicité. La seconde partie de la représentation (25 minutes) est plus convaincante. Les deux comédiens tombent le masque pour se transformer en pédagogues et proposer aux enfants de s'initier à leurs arts : au mime d'abord, aux deux instruments qui ont été utilisés dans la première partie ensuite : le mélodica et le soubassophone. Certains, moins timides ou moins impressionnés, se prêtent volontiers au jeu et vont pousser quelques notes sur la scène, pour le plus grand ravissement de tous. On en vient presque à regretter que la totalité du spectacle ne soit construit à partir de cette participation plaisamment réussie grâce à davantage de chansons et d'interactivité.
Frédéric Manzini
On a on, la chanson de Léon Auteurs, metteurs en scène et interprètes :
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