LEAH MARCIANO

 

Leah Marciano

 

Leah, je l’ai découverte en assistant à “MeurtreS à Cripple Creek”. Elle assurait la mise en scène, avait conçu les décors et les costumes aux côtés d'Arnaud Cordier, et le résultat avait attiré mon attention, suffisamment pour que j’accepte avec intérêt la proposition d’interview de Charlotte Calmel, la charmante et efficace attachée de presse du Proscenium.

Nous voici donc toutes trois attablées dans un bar non loin du théâtre.

Et je découvre que Leah est toute jeune, comme ne le laisse pas supposer la maîtrise dont elle fait preuve dans son travail.

Il faut dire que depuis cinq ans déjà elle fait aussi bien de la production que des scénarios ou du montage et accumule les expériences.

« Car ma vocation première c’est le cinéma. J’ai intégré à 18 ans l’ESRA (École Supérieure de Réalisation Audiovisuelle). J’ai travaillé alors sur plusieurs projets puis j’ai monté une association, WelkinLights, qui m’a permis de produire quelques films : Sacha (2013), et Comme une plume (2014), écrits et réalisés par Émilie Belina Richard et 4 que j’ai moi-même  écrits et réalisés. – Paper Planes (2010), – Le Petit Prince (2011), Luc et Leila (2013) – Je suis un conflit (2014). »

Mais le théâtre l’attendait, sous les traits d’Olivier Schmidt dont elle produit le musical  “Maison Close”, qu’elle reprend ensuite sous le titre de “L’Asphodèle”.

Elle enchaîne ensuite avec le fameux “MeurtreS à Cripple Creek” qui me l’a faite rencontrer, qu’elle mène parallèlement à une autre comédie “Bon anniversaire… Ou pas” qu’elle reprend en ce moment toujours au Proscenium. Où elle retrouve la plupart de ses interprètes, ceux qu’elle dirige depuis ses premiers films.

« J’aime retrouver une équipe, on se connaît, je sais ce que je peux leur demander, eux ont déjà expérimenté ma façon de travailler. On gagne ainsi beaucoup de temps. »

Sa formation première donne à ses œuvres une couleur cinématographique très intéressante qu’elle revendique et qui lui donne une marque très particulière.

Mais lucide et humble, elle avoue qu’elle a encore  beaucoup à apprendre. Et rêve d’arriver un jour au niveau d’un Briançon ou d’un Azzopardi, deux metteurs en scène qu’elle admire. Et pour cela ne ménage pas sa peine, travaillant sans relâche.

Elle est d’ailleurs en ce moment, alors que se joue “Bon anniversaire... ou pas”, en pleine préparation de sa prochaine oeuvre, “Blondie et Brunette”, une pièce en résidence au Proscenium, sur l'amitié de deux grands-mères, écrite par Émilie Belina Richard.

Quand on l’écoute, on sent bien la passion qui l’habite et on se dit qu’on peut lui faire confiance, une belle route s’ouvre devant elle et certainement une belle carrière pour peu que la chance lui sourie et lui réserve les rencontres nécessaires pour pérenniser son talent.

Nicole Bourbon

 

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