LE SOLEIL JUSTE APRÈS

La parole errante
9 rue François Debergue 
93100 – MONTREUIL
Tel : 07 83 08 91 32

Jusqu’au Samedi 14 février à 20h30

Tournée en France, en Europe et en Afrique

 

loupePhoto Patricia Lacan-Martin

Violence, peur, lutte, désespoir, espoir, frénésie, enfermement, jeunesse… Face à l’énergie et aux émotions transmises par la dizaine de danseurs et circassiens du « Soleil juste après », les sentiments se bousculent, les messages résonnent. Portés par les rythmes des percussionnistes brésiliens et les chants du guitariste gnawa, les artistes, issus des favelas du Brésil et des rues du Maroc et du Togo, racontent à leur manière leurs parcours de vie. Un parcours chaotique inscrit dans leurs corps sculptés par la danse qui les libère, qui donne du sens à leur existence. « Quand je danse, je suis bien, je suis tout, je suis moi-même », scande à un moment un des danseurs. « Et personne ne peut m’en empêcher, me retirer le bonheur d’être moi ».

Totalement emblématique de ce projet international pluridisciplinaire, ce cri du cœur et du corps jaillit à chaque instant. Créé, à partir d’improvisations individuelles et collectives, par l’auteur et metteur en scène Laurent Poncelet, le spectacle restitue bien les urgences et les nécessités de chacun. Le seul bémol que l’on pourrait évoquer est peut être l’absence visible d’évolution dramaturgique. Une faiblesse ou un parti pris contrebalancés par la virtuosité des artistes qui réalisent des prouesses physiques forçant l’admiration et le respect. Leur instrument est leur corps et ils en jouent à merveille ! À voir pour la beauté et l’intensité de ces cris du corps à couper le souffle !

Patricia Lacan-Martin

 

loupePhoto Patricia Lacan-Martin

Le soleil juste après

Mise en scène et écriture : Laurent Poncelet

Assistant de création : José W Junior

Lumière : Fabien Andrieux

Musique : Zakarie Heddouchi, Clecio Santos, Sodjiné Sodetodji

Avec Abdelhacq El Mous, soufiane El Kati, Houssaini El Zahid, Luciana Nascimento, Bruno Franca, Marcio Nascimento, Ingrid Silva, Germano Silva.

 

Mis en ligne le 10 février 2015

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