Théâtre de l'Archipel
17, bd de Strasbourg 
75010 Paris
Tél : 01 48 00 04 05

Jusqu’au 2 janvier 2016
Du jeudi au samedi à 19h30

Le Grand Orchestre du Splendid reste dans les mémoires avec notamment « La salsa du démon » et « Macao » qui furent deux énormes succès.

Il va sortir un nouvel album l'an prochain et se produira sur la scène de l'Alhambra en janvier 2016 fêtant ainsi ses quarante ans d’existence, comme le temps passe vite !

Si Lou Volt fait partie de la troupe, elle mène également une carrière solo, et la voilà avec un nouveau spectacle après "Lou Volt, One Woman Show" créé en 2012 et qui s'est joué plus de trois cents fois à Paris au Théâtre de Dix Heures et au théâtre des Deux-Ânes.

Dans Les deux doigts dans la prise, elle se révèle toujours aussi pétillante et dynamique, dans un répertoire écrit sur mesure où elle peut jouer de son humour et de sa séduction avec certains titres fort évocateurs, comme “La Teuf à la touffe", "Un X sur ton Ex", "Cinq minutes douche comprise".

Qu’elle se moque des belles liftées en reprenant le “Botox blues” du Splendid, ou manie l’auto dérision avec une amusante parodie de Brassens "Moi, je chante sur bande", elle sait susciter les rires et nous promène dans son univers loufoque et polisson, sur des arrangements musicaux particulièrement bien travaillés.

Elle pallie astucieusement au manque de moyens avec un orchestre sur écran avec lequel elle converse, c’est du beau travail même si je préfère personnellement la musique sur scène ne serait-ce qu’un seul piano.

Tel quel voilà un spectacle sympathique qui sort des sentiers battus, mélangeant avec bonheur une ambiance début XXème siècle avec des textes actuels.

Nicole Bourbon

Lou Volt – Les deux doigts dans la prise

De Xavier Thibault, Eric Toulis, Yves Carlevaris et Lou Volt
Mise en scène de Yves Carlevaris 

Avec Lou Volt

Costumes : Françoise Sauvillé
Lumières : Dominique Slabbinck
Effets spéciaux : Raphaël Lamarque
Duplex assuré par Olivier Deparday