LE DERNIER CÈDRE DU LIBAN
L'ÚLTIM CEDRE DEL LÍBAN – EL ÚLTIMO CEDRO DEL LÍBANO
Dans le cadre du Festival de Théâtre en français de Barcelone
Almeria Teatre
Mardi 07/02 - 20h Dimarts/Martes 07/02 - 20h
François Vila et Mathilde Mottier, fondateurs et directeurs du festival, ont découvert cette pièce lors d’une simple lecture à Paris. Séduits, ils n’ont pas hésité à la programmer. Et c’est tant mieux à en juger par l’accueil du public venu en nombre dans le petit théâtre de l’Almeria et qui a salué par des applaudissements nourris la véritable performance réalisée par les deux comédiens, Magali Genoud et Azzedine Benamara ainsi que le sujet à double lecture traité avec une intensité dramatique qui va croissant.
Fasciné par le travail de la photographe de guerre de Camille Lepage, disparue à 26 ans en Centrafrique en 2014, le metteur en scène Nikola Carton a demandé à l’auteur Aïda Asgharzadeh d’écrire sur ce sujet.
Entre ses mains, le thème s’est enrichi d’une réflexion sur la filiation. C’est ainsi que nous suivons le parcours de la jeune Eva, adolescente mal dans sa peau, dévorée par une colère incontrôlable, qui va peu à peu découvrir qui était la mère qui l’a abandonnée à sa naissance, une photographe de guerre qui vient de disparaître dans un conflit lui laissant des cassettes où elle se raconte.
Magali Genoud interprète avec un talent remarquable les deux personnages, la mère et la fille tandis que Azzedine Benamara donne corps à tous les personnages masculins de l’histoire, une douzaine environ, chacun se métamorphosant à l’aide de quelques vêtements et surtout du jeu dramatique.
Et nous on suit leur parcours avec une émotion croissante qui nous fait sans cesse osciller entre rires et larmes.
Nicole Bourbon
Traduction de Ivanne Galant
François Vila y Matilde Mottier, fundadores y directores del festival, descubrieron esta obra en una simple lectura en París. Seducidos, no dudaron en programarla. Y tanto mejor si se considera la acogida del público que acudió numeroso en el pequeño teatro Almería y que saludó con calurosos aplausos la verdadera hazaña de los dos actores, Magali Genoud y Azzedine Benamara así como el tema con doble lectura tratado con una intensidad dramática que va creciendo.
Fascinado por el trabajo de la fotógrafa de guerra de Camille Lepage, fallecida a los 26 años de edad en la República Centroafricana en 2014, el director Nikola Carton le pidió a la autora Aïda Asgharzadeh que escribiera sobre este sujeto
Entre sus manos, el tema se enriqueció de una reflexión sobre la filiación. Así seguimos el trayecto de la joven Eva, la adolescente con angustia existencial, devorada por una rabia incontrolable, que va descubriendo poco a poco quién era la madre que la abandonó cuando nació: una fotógrafa de guerra que acaba de desaparecer en un conflicto y que le dejó unos casetes en los que cuenta su vida.
Magali Genoud interpreta con un talento notable a ambos personajes, la madre y la hija mientras que Azzedine Benamara les da cuerpo a todos los personajes masculinos de la historia, una docena aproximadamente, metamorfoseándose con la ayuda de algunas prendas y sobre todo con la ayuda del juego dramático.
Y seguimos su trayecto con una emoción creciente que nos hace oscilar sin cesar entre risas y lágrimas.
Le Dernier Cèdre du Liban
Texte (escrit/texto) : Aïda Asgharzadeh
Mise en scène (dirigit per/dirigido por) : Nikola Carton
Avec (amb/con) : Magali Genoud et Azzedine Benamara
Production (producció/producción) : Cie L'Envers des Rêves
Mis en ligne le 9 février 2017