ADIEU FERDINAND ! (CLÉMENCE)

Théâtre de l’Athénée – Louis Jouvet
Square de l’Opéra Louis Jouvet
7 rue Boudreau 
75009 Paris
01 53 05 19 19

Trois contes en deux soirées jouées en alternance 

Jusqu’au 14 janvier 2018

1ère soirée 

Clémence (La Baleine et Le Camp Naturiste)

2ème soirée 

Le Casino de Namur (Les Pétrieux)

 

Adieu Ferdinand ! (Clémence) loupe 

Philippe Caubère présente ce spectacle comme un adieu au personnage de Ferdinand Faure – alter ego de P Caubère – qu’il incarne depuis le début des années 1980. Le spectacle se joue en deux parties : Clémence composé de deux histoires et Le Casino de Namur. Dans la première histoire, La Baleine, Philippe Caubère évoque l’infidélité non cachée à Clémence avec une comédienne du Théâtre de Soleil, épisode traversé par des allusions à l’histoire de Moby Dick tandis que la seconde histoire, plus légère, décrit leur séjour au camp naturiste de Montalivet après sa rupture avec le Théâtre du Soleil.

Philippe Caubère est un monstre de théâtre. Il campe une multitude de personnages, son propre rôle Ferdinand, sa femme Clémence, la comédienne algérienne du Soleil, son frère, un couple de naturistes... Son jeu est virtuose et dupe les spectateurs qui voient se dérouler mille situations devant eux. Il est touchant de le voir incarner Ariane Mnouchkine, grande prêtresse du Théâtre du Soleil, et de l’entendre dire des extraits de La Recherche de Proust qu’il fait semblant de lire depuis un livre de la Pléiade.

Ses gesticulations très maîtrisées font rire, non sans trivialité. Le comique de répétition peut lasser car les situations jouées font souvent appel à des clichés populaires notamment dans la seconde partie du spectacle (les Belges, le naturisme, les Allemands...). Il faut souligner, cependant, son habileté à transmettre son expérience dénuée de barrières symboliques – un extrait de Proust peut être coupé par le discours quotidien, peu littéraire de son voisin. 

Philippe Caubère a son public qui le suit depuis longtemps, la salle connaissait ses références. Les nouveaux spectateurs seront-ils pris aussi aisément dans le tourbillon ? Son agilité de comédien, presque de mime, est belle à voir. 

Alexandra Diaz

 

Adieu Ferdinand ! (Clémence)

écrits, mis en scène, joués par Philippe Caubère après avoir été improvisés 34 ans plus tôt devant la caméra de Pascal Caubère et les regards de Clémence Massart et Véronique Coquet

assistant à l’écriture Roger Goffinet
lumière Claire Charliot 
son Mathieu Faedda

Production : La Comédie Nouvelle avec le soutien du ministère de la Culture
Coproduction : Théâtre du Chêne Noir à Avignon

 

Mis en ligne le 13 décembre 2017