L’Alhambra
21 rue Yves Toudic
75010 Paris
01 40 20 40 25

Jusqu’au 30 septembre
Les jeudis, vendredis, samedis à 20h, dimanches à 17h.

 

Ohlala loupe 

L'ambiance est là, tout de suite : petit théâtre à l'ancienne, l'Alahambra a pour lui qu'on voit bien de partout. La scène est à l'italienne et les musiciens sur le côté. Des personnages masqués rôdent, attisant notre curiosité. Et ça démarre.

Il s'agit donc d'un spectacle de cabaret (dans le bon sens du terme) alliant musique, chant et danse. Une créature en robe rouge (Emy Sotomayor) vient ouvrir le bal et nous faire entrer, de plain-pied, dans ce maelstrom à la fois sensuel et joyeux.

Il y aura aussi la présence de l'inénarrable Léa Crevon... chargée, à l'ancienne, d'assurer des transitions rigolotes. Elle y va d'un sketch, d'un autre : elle a pour elle l'énergie et on pourra vérifier, dans la seconde partie, qu'elle a tout autant des qualités de chanteuse et de danseuse. Pour le moment, c'est court, efficace. On attend patiemment la suite... et la voilà : un groupe danse techno avec fumées, puis un numéro assez bluffant au cerceau suspendu.

Comme il s'agit de cabaret et non de cirque, une femme chante, sur le côté (peut-être un peu trop) ce qui empêche le public, du moins au début, d'applaudir à chaque "effet" périlleux ou difficile.

Les musiciens ont le "groove"... la musique balance, tout va bien.

Les chorégraphies sont soignées et les éclairages somptueux.

Une petite pause et, comme dans tout spectacle bien réglé, on enchaîne : ce numéro corde/baignoire (il faut vraiment le voir pour comprendre) est tout à la fois original et brillant et l'eau appporte, bien sûr, une dimension troublante.

Habituellement, on n'hésite pas à choisir un spectateur ou une spectatrice dans la salle, ici une jeune femme, pour participer à un numéro dansé. C'est  plutôt bon enfant et bien fait.

Un crescendo est ménagé et les numéros gagnent encore en intensité et en éclat.

La soirée se termine avec toute la troupe... et le public, majoritairement jeune et enthousiaste applaudit sans compter.

Une soirée prenante, donc.

Gérard Noël

 

Ohlala

Créateur artistique : Grégory Knie

Lumières : Jacques Rouveyrollis.

30 artistes en scène.

 

Mis en ligne le 10 juillet 2018