FESTIVAL DIVA 2010

Jacky Azencott et Cathy Sabroux  poursuivent sans relâche le but qui leur tient tant à cœur : la défense du théâtre musical et la découverte d’œuvres prometteuses, servies par de nouveaux talents.

 

La deuxième édition du Festival Diva dont ils sont les créateurs a de nouveau permis de découvrir des  spectacles en devenir auxquels on souhaite un aussi beau parcours que celui qu’ont connu ceux présentés l’an dernier comme  Moby Dick, Je ne danse pas, pour en citer quelques uns.

Ce mois de juin 2010 présentait dix œuvres musicales originales.

 

Extraits :

Les instants volés a emmené les spectateurs dans un univers psychiatrique difficile où éclot néanmoins l’amour entre deux êtres en grande souffrance ; une œuvre exigeante et parfois dérangeante, emplie néanmoins d’une certaine poésie et magnifiquement servie par des acteurs superbes.

 

Adam et Eve nous a fait découvrir avec humour et parfois émotion l’éternel féminin. Un Laurent Ban bourru et une Chiara di Bari mutine incarnaient à merveille les deux protagonistes de l’histoire et ont entraîné sans peine dans leur univers un public complice.

 

Colorature a fait découvrir la carrière extraordinaire de Florence Foster–Jenkins, milliardaire américaine du début du XXème siècle persuadée d’être une Diva alors qu’elle chantait comme une casserole ! Agnès Bove a réussi l’exploit de chanter horriblement faux pendant toute la lecture avant de révéler à la fin sa véritable voix, accompagné par un Grégory Baquet drôle à souhait.

Les spectateurs, qui avaient énormément ri, leur ont d’ailleurs réservé la plus grosse ovation de la semaine.

 

Espérons que ces lectures auront aidé leurs auteurs  dans leur recherche de moyens de réalisation et de production.